Avant le diagnostic de mon cancer je croyais naïvement, comme la plupart des gens, avoir une « alimentation saine », « variée » et « équilibrée ».
Si vous vous félicitez de ne jamais (ou presque !) mettre les pieds dans un fast-food, si vous achetez de la viande « de qualité », ne craquez pas sur des friandises, des chips ou autres produits gras ou hyper sucrés et si vous pensez que le menu équilibré-type se compose d’une portion de viande et de légumes cuits associée à un peu de riz ou de pâtes, le tout agrémenté d’une ou deux tranches de pain (et pourquoi pas d’un petit verre de vin) et suivi d’un morceau de fromage et/ou d’un yaourt, alors, tout comme moi à l’époque, vous êtes loin, très loin du compte…😭
En réalité, ce type de menu « équilibré », sans parler du fameux petit déjeuner à la française (laitage, céréales, jus de fruit, pain et/ou produits de boulangerie), promu par le PNNS (Programme National Nutrition Santé) et les diverses opérations d’éducation au goût (comme la Semaine du goût dans les écoles), étroitement liées voire sponsorisées par les professionnels de l’agro-alimentaire, constitue un véritable passeport pour les maladies « de civilisation » 🤕 comme le révèlent les statistiques inquiétantes en matière de diabète, obésité, allergies, cancers, stérilité, Alzheimer, maladies cardio-vasculaires et auto-immunes dans les pays industrialisés. La même évolution peut être observée dans les pays en développement, à mesure qu’ils adoptent le mode de vie occidental.
👉 Pour guérir du cancer ou de toute autre maladie dégénérative, vous aurez donc à remettre en question des idées reçues profondément ancrées en matière de nutrition, dont certaines vous ont été inculquées par des personnes de confiance de votre entourage (famille, enseignants, médecins) qui pensaient agir pour votre bien.
D’un certain point de vue, c’est plutôt une bonne nouvelle 🤗 car si malgré votre alimentation « équilibrée » vous avez développé une « grave » maladie, alors il y a de quoi se sentir impuissant et démotivé. A l’inverse, si votre façon de vous nourrir est perfectible, la moindre amélioration possible devient un facteur d’espoir et de guérison.
Le jour même de l’annonce de mon cancer, ma première réaction a été de cesser de m’alimenter pendant deux ou trois jours. Je me disais qu’il devait forcément y avoir un lien entre mes problèmes cellulaires et ce que j’introduisais dans mon corps par mon alimentation. Donc, en attendant d’en savoir plus sur ce qui était bon pour ma santé, je préférais ne pas prendre le risque de « nourrir » mes cellules cancéreuses et espérais qu’en les « affamant » je pourrais stopper temporairement leur évolution… A l’heure où les médecins oncolongues recommandent à leurs patients de « se faire plaisir » et de « prendre des forces » pour se préparer à faire face aux traitements lourds qui vont suivre, j’entrepris, moi, une petite diète 😫 Après tout, n’est-ce pas ce que font instinctivement les animaux lorsqu’ils sont malades pour permettre aux mécanismes d’auto-guérison de faire leur travail ? Dans le même temps je commençai mes recherches et mes lectures pour découvrir quel type d’alimentation était le plus à même de me ramener vers la santé.
🤓 Notre corps se régénère au niveau cellulaire à un rythme qui varie de quelques jours pour certains globules blancs à quinze ans pour les cellules osseuses. En moyenne, la quasi-totalité des cellules de notre organisme sont renouvelées tous les sept à dix ans. Et ces cellules tirent leur substance des aliments que nous mangeons. Il est ainsi possible d’affirmer que dans une large mesure notre corps, notre santé, sont le reflet de nos habitudes alimentaires. Changer son alimentation permet ainsi d’obtenir des résultats sur le long terme mais aussi des améliorations perceptibles dès les premières semaines.
La plupart des auteurs s’accordent sur le fait que les problèmes cellulaires à l’origine des tumeurs cancéreuses, mais aussi la plupart des maladies « de civilisation » ont deux causes principales :
- La carence (l’organisme ne dispose pas de tous les nutriments nécessaires aux réactions chimiques destinées à assurer son bon fonctionnement)
- L’intoxication (le corps est dépassé par les substances toxiques et certaines sont ré-assimilées et stockées au niveau cellulaire en attendant de pouvoir être traitées).
👉 Suite au diagnostic d’une pathologie (ou en prévention !) il semble donc urgent de supprimer de l’alimentation, toute substance potentiellement toxique et d’augmenter l’apport en vitamines, enzymes (catalyseurs essentiels des réactions chimiques), minéraux et oligo-éléments à travers une alimentation biologique, végétale, crue et vivante 🍏
⚠ Remarque : le label « bio » ne protège bien évidemment pas à 100% des pesticides et autres produits chimiques (si vous avez déjà eu un potager vous savez à quel point il est délicat de produire sans aucun intrant 😫) mais des études ont montré qu’il LIMITE de manière significative l’apport de substances toxiques. Une enquête menée aux Etats-Unis citée par David Servan Schreiber dans Anticancer a ainsi révélé que le taux de pesticides présents dans les urines des enfants recevant une alimentation biologique était de 6 à 9 fois inférieur à celui des autres enfants.
✍ Après mon jeûne de trois jours j’ai recommencé progressivement à m’alimenter tout en poursuivant mes recherches pour faire des recoupements entre les informations. Mon but était de me faire une idée précise de ce que mangeaient les personnes ayant réussi à guérir d’une grave maladie pour pouvoir élaborer mon propre programme alimentaire de guérison en complément des soins reçus et d’une hygiène de vie globale. Ce qui m’intéressait avant tout étaient les résultats obtenus. N’ayant pas de temps à perdre, je cherchais à aller droit au but et à découvrir ce qui « marche » !
Finalement, comme le dit le Dr Michel Lallement, le principe de base d’une alimentation saine est une simple affaire de bon sens :
Plus un aliment est proche de sa forme naturelle, plus il est bon pour la santé. Plus il est transformé, plus il s’apparente à un poison.
D’autre part, il est possible d’observer qu’à mesure qu’une population effectue sa transition alimentaire (passe d’une alimentation où l’apport calorique provient essentiellement de sources végétales et de céréales traditionnelles à une alimentation majoritairement constituée de protéines animales et de blé raffiné) le taux de maladies de « civilisation » augmente fortement. Il convient donc d’être très prudent face aux variétés hautement transformées de céréales d’une part et aux protéines d’origine animale d’autre part (viandes et laitages). Ainsi, selon David Servan Schreiber dans Anticancer : « On retrouve dans tous les pays un lien direct entre la fréquence des cancers et la consommation de viande, de charcuterie et de produits laitiers. À l’inverse, plus l’alimentation d’un pays est riche en légumes et en légumineuses (pois, haricots, lentilles, etc.), moins les cancers sont fréquents. »
👉 Voici en résumé les aliments nocifs qui sont à exclure :
- Les produits industrialisés, chimiques, traités, raffinés et transformés
❓Parce qu’ils contiennent des substances toxiques dont l’élimination représente pour l’organisme une surcharge de travail, jusqu’au moment où celui-ci est saturé et commence à les stocker au niveau cellulaire, entraînant des modifications de l’ADN…
- Les glucides à index glycémique (IG) élevé sources de « calories vides » (pauvres en nutriments)
⚠ L’index glycémique mesure la capacité d’un aliment à augmenter le taux de glucose dans le sang.
- Les sucres (surtout le sucre blanc raffiné) et tous les produits sucrés (sodas, friandises, desserts, crèmes glacées, chocolat, etc.).
- Les céréales raffinées riches en amidon (sucre) et aussi en gluten (« liant » qui les rend panifiables) : pain blanc, biscottes, corn-flakes, pâtes, pizzas, tartes, viennoiseries et autres produits de boulangerie, biscuits, etc.
❓Parce que les cellules cancéreuses sur-consomment le glucose.
❓Parce que le gluten accroit la porosité intestinale et favorise le peuplement du colon par des mauvaises bactéries, propices aux maladies « de civilisation ».
❓Parce qu’après l’ingestion d’un aliment à index glycémique élevé le pancréas sécrète un pic d’insuline pour faire baisser le taux de sucre dans le sang (suivi d’une hypoglycémie réactionnelle avec sensation de fringale). L’excès de sucre est alors transformé en triglycérides pour être stocké sous forme de graisses, aggravant le risque de développer un diabète. D’autre part, les pics d’insuline s’accompagnent de sécrétion d’IGF-1, un important facteur d’acidification et d’inflammation qui favorise la prolifération tumorale.
⚠ À savoir : le raffinage et la cuisson ont pour effet d’augmenter l’index glycémique des aliments en transformant les sucres complexes en sucres simples (par exemple les carottes crues ont un IG de 16 qui peut passer à 50 après cuisson). Les produits industrialisés ayant subi de multiples transformations (comme les biscottes) sont ainsi de véritables bombes nutritionnelles 💣
- Les protéines d’origine animale
- Les produits laitiers (surtout ceux issus du lait de vache très riche en facteurs de croissance car destiné au veau, un animal qui multiplie son poids de naissance par10 en un an) : lait, beurre, crème, fromages, yaourts, fromage blanc.
- La viande et les charcuteries.
❓En raison de la contamination par les antibiotiques, hormones et anxiolytiques.
❓Parce que plus les enzymes pancréatiques sont sollicitées pour la digestion des protéines animales, moins elles sont disponibles pour détruire les tissus tumoraux.
❓Parce que les farines, le soja et le maïs dont on nourrit aujourd’hui le bétail contribuent à aggraver le déséquilibre entre oméga 3 et oméga 6 dans notre organisme.
❓Parce qu’il a été montré, notamment par T. Colin Campbell, que les protéines d’origine animale, et surtout la caséine contenue dans le lait de vache, sont l’engrais des cellules cancéreuses. Ses expérimentations sur des souris ayant reçu une dose importante d’aflatoxine (un cancérigène très puissant) ont révélé que 100% des animaux dont l’alimentation est composée de plus de 20% de protéines animales développent un cancer, alors que tous les animaux ayant reçu la même dose de poison, mais seulement 5% de protéines d’origine animale, restent vivants et actifs 👉 Campbell classe ainsi les protéines animales dans la catégorie des cancérigènes puissants car elles modifient l’activité enzymatique pour permettre aux substances cancérigènes de se lier à l’ADN.
❓Parce qu’il a été prouvé, principalement par le Docteur Jean Seignalet, que les laitages augmentent la porosité intestinale, 75% de la population ne disposant pas des enzymes nécessaires pour les digérer, provoquant ainsi de nombreuses pathologies de « civilisation » (allergies, maladies auto-immunes, cancers, maladies cardio-vasculaires, diabètes, etc.)
❓Parce que le calcium issu du lait de vache contribue à l’acidification de l’organisme (facteur d’inflammation et de promotion du cancer) qui est alors forcé de libérer du calcium osseux pour compenser cette acidité. Donc, contrairement aux idées reçues, les laitages contribuent à la fragilisation des os (le taux de fractures du col du fémur est plus élevé dans les pays où la consommation de laitages est la plus forte). Par ailleurs, 100 grammes de chou contiennent plus de calcium qu’un verre de lait.
❓Parce qu’il n’y a aucun risque à se passer de protéines animales (sauf carence en vitamine B12 en cas de régime très strict). Notre organisme est capable de reconstituer la chaine des acides aminés nécessaires à la formation des protéines humaines à partir des protéines végétales bio-disponibles qui ne présentent quant à elles que des avantages pour la santé. Une Étude réalisée en Grande Bretagne a révélé qu’un végétarien coûte en moyenne 20 000 € aux services de santé au cours de sa vie contre 93 000 € pour un omnivore. Si vous pensez malgré tout que la viande est nécessaire « pour les muscles », vous pouvez faire quelques recherches sur Fauja Singh, ce centenaire indien végétarien qui a couru un marathon, ou encore sur Patrik Baboumian, un « vegan » considéré comme l’homme le plus fort du monde 🙄
⚠ Attention également aux gros poissons dont la chair risque d’avoir une forte teneur en mercure, ainsi qu’aux poissons fumés et d’élevage, notamment aux saumons ! et aux crevettes traitées aux sulfites.
- Les huiles extraites à chaud, les fritures et les aliments cuits au barbecue
❓ Parce que le chauffage retire aux molécules d’acides gras polyinsaturés leurs qualités nutritionnelles et les transforme en acides gras saturés « trans » cancérigènes et propices aux maladies cardiaques, au diabète, à l’obésité, etc. Selon David Servan Schreiber, ces huiles hydrogénées seraient « plus meurtrières que les accidents de la route ».
⚠ Attention aux margarines (y compris lorsqu’elles portent la mention marketing « riche en oméga 3 »), car ce sont des produits hautement technologiques obtenus grâce à des solvants dérivés du pétrole dont il reste toujours des traces.
- Le sel
❓Pour restaurer l’équilibre sodium / potassium. Le rapport idéal (10/90 en faveur du potassium) est quasiment inversé avec notre alimentation moderne. L’excès de sel pèse sur les reins qui doivent l’excréter, agit comme inhibiteur d’enzymes, augmente la tension, le mauvais cholestérol et favorise le processus cellulaire responsable du cancer. Pour tenter de neutraliser le sodium en excès, le corps est obligé de le combiner avec de l’eau en créant de l’œdème cellulaire (cellulite).
- L’Alcool (en particulier la bière et les alcools forts)
❓Pour soulager le foie (qui doit se concentrer sur l’élimination des cellules cancéreuses).
❓Parce que la consommation d’alcool, même modérée, est impliquée dans l’initiation et la promotion de nombreux cancers. L’alcool potentialise le risque des autres substances cancérigènes, c’est à dire qu’ils ne s’additionnent pas mais se multiplient.
👉 Qu’est-ce qui reste alors 😭 ?
- La base : Les légumes et les fruits bio de préférence crus et en très grosse quantité, par exemple sous forme de délicieux « Buddha bowl ».
- Les légumineuses : lentilles, pois, fèves, haricots, pois-chiches. Le soja est une source de protéines qui peut être utilisée en remplacement de la viande (vérifier qu’il soit sans OGM). Les phytohormones qu’il contient auraient une action protectrice pouvant expliquer en partie la moindre incidence des cancers chez les populations asiatiques. Mais ces données sont controversées et on recommande aux femmes ayant souffert d’un cancer hormono-dépendant de ne pas en consommer.
- Les fruits secs : noix, amandes, noisettes, noix de cajou, dattes, figues, raisins, abricots secs, etc.
- Les céréales complètes : riz complet, quinoa, sarrasin, châtaigne, et petit épeautre (éviter le blé trop riche en gluten et trop éloigné du blé originel que notre organisme est incapable d’assimiler).
- Le lait et la crème végétale : (riz, amande, avoine, etc.) et un peu de fromage de chèvre ou brebis.
- Les produits riches en oméga 3 : noix, huile de lin, occasionnellement des œufs (si poules élevées en plein air ou nourries aux graines de lin) et des petits poissons situés en bas de la chaîne alimentaire (sardines, anchois, maquereaux).
- Les huiles extraites à froid : huile d’olive (riche en vitamine E) et huile de lin (riche en vitamine F) en particulier.
- Le miel (une cuillère par jour) : effet antibactérien, prébiotique et antioxydant.
- Les algues marines : stimulent le système immunitaire.
- Les boissons : eaux minérales pures comme Mont Roucous ou Montcalm, thé vert (riche en polyphénols et en flavonoïdes et puissant détoxifiant), jus de citron (alcalinisant), jus de légumes frais réalisés à l’extracteur de jus (au moins un par jour, pas plus en cas de chimiothérapie car les jus obligent les cellules à libérer massivement les toxines dans le sang et il y a risque d’empoisonnement hépatique, le foie étant déjà surchargé par les substances toxiques de la chimio).

- Les produits réputés anti-cancer : le curcuma est l’anti-inflammatoire naturel le plus puissant connu à ce jour s’il est associé au poivre noir (qui augmente son absorption de 2000%). Les crucifères (empêchent la promotion des cellules cancéreuses), l’artichaut et le radis-noir (facilitent la détoxification du foie), le citron et les oranges (riches en vitamine C antioxydante), l’ail (puissant antibactérien) mais aussi le persil, la pomme, la grenade, le raisin, les herbes aromatiques, etc. sont fortement recommandés.
⚠ La cuisson stérilise, tue les bactéries et les parasites présents dans les aliments mais détruit en même temps les vitamines, les enzymes et les hormones végétales et augmente l’index glycémique. C’est pourquoi la cuisson à basse température (moins de 110°) est à privilégier, notamment à la vapeur.
⚠ Le grignotage entre les repas est à déconseiller car il fatigue le système digestif en le maintenant en activité permanente. La digestion devient alors imparfaite, laissant passer des macromolécules (sources de pathologies) dans le milieu intérieur. Il est d’ailleurs conseillé de maintenir une période de jeûne quotidien le plus long possible entre le repas du soir et le petit « dé-jeûner » en avançant l’heure du dîner.
😋 Pour le plaisir : vous pouvez cuisiner vos propres desserts à base de sucre de coco ou de sirop d’agave (index glycémique moins fort), de farine complète de petit épeautre ou de châtaigne et de cacao cru.
Au départ, j’ai adopté cette alimentation-santé pour faire face à une situation de crise et certains aspects pouvaient sembler frustrants. Aujourd’hui je ne la vis pas comme un « régime » mais comme une source de plaisir 🤗 et ce serait plutôt manger « comme avant » qui me demanderait un effort vécu comme une contrainte. Si vous êtes tentés par la tarte tatin aux aubergines et aux tomates confites, les muffins aux épinards et au chèvre frais, le cheesecake aux myrtilles (à base de fromage de chèvre), le flan de potimarron (un délice !) et un tas d’autres recettes simples à réaliser, je vous conseille mon livre de cuisine préféré :
Pour en savoir plus sur l’alimentation santé, voici quelques ouvrages passionnants que j’ai lus d’une traite et qui m’ont aidée à revenir pas à pas vers la santé 🙏 :
Si vous souhaitez en découvrir davantage sur mon parcours de guérison, vous pouvez télécharger gratuitement l’ebook Mon cancer ma guérie en cliquant sur le lien (en haut de cette page à droite) et en saisissant votre adresse email.
Agir au quotidien pour restaurer ma santé globale
👉 Et sur le site http://www.boostetonenergie.com ce module absolument génial par l’exploratrice culinaire Géraldine G. (si j’avais eu ça en début de parcours, cela m’aurait fait gagner beaucoup de temps…) avec les bases de l’alimentation santé présentées dans un Livret téléchargeable + un Protocole de recettes sur 21 jours (disponible aussi directement sur une Appli) pour nous guider pas à pas dans la « transition alimentaire » pro-santé, tout ça avec des recettes gourmandes et plus délicieuses les unes que les autres 😋