Les mesures de confinement imposées par notre gouvernement visent à limiter la propagation du COVID-19. La stratégie choisie est celle de l‘évitement et de la mise en sécurité. Mais quels que soient les efforts déployés pour nous barricader et essayer de limiter la « circulation » il est évident que nous ne pouvons vivre en milieu stérile et qu’il est probable qu’à un moment ou à un autre nous soyons en contact avec ce virus, si ce n’est déjà fait pour nombre d’entre nous…
C’est pourquoi il me semble qu’au-delà du confinement, l’essentiel de nos efforts doit porter sur le renforcement de notre organisme pour être capables de FAIRE FACE au coronavirus, mais aussi aux dizaines de nouveaux virus auxquels nous serons inévitablement confrontés au cours des prochaines années.
Tout d’abord, il ne faut pas oublier qu’il y a déjà dans le corps humain plus de micro-organismes (virus, bactéries, champignons et levures) que de cellules humaines et que leur présence ne nous rend pas systématiquement malades pour autant. Au contraire, une grande partie de ces microbes sont indispensables à notre survie.
Nous savons aujourd’hui que notre première ligne de défense immunitaire se situe au niveau de la flore (buccale, cutanée, vaginale, intestinale, etc.) qui est constituée de toute une population de microbes (le microbiote) vivant en symbiose (partenariat) avec notre organisme. On parle ainsi de flore commensale, c’est à dire que ces micro-organismes survivent grâce à leur hôte (notre corps !) et en échange ils jouent un rôle protecteur. C’est pourquoi tout déséquilibre de la flore (dysbiose) fragilise l’immunité.
L’intestin compte par exemple plus de 100 000 milliards de bactéries qui contribuent au bon fonctionnement du système immunitaire en nous protégeant d’autres bactéries pathogènes et en exerçant des fonctions métaboliques essentielles (comme par exemple la production de vitamine K, essentielle à la pénétration de la vitamine D à l’intérieur des cellules, elle-même élément important de l’immunité…)
De même au niveau de la peau, les bactéries limitent le risque de colonisation de l’organisme par des agents pathogènes. Lorsqu’on utilise du gel hydro-alcoolique, c’est à double tranchant, car l’effet n’est pas sélectif. D’un côté on élimine les « mauvais » microbes et de l’autre on décape sa flore cutanée protectrice normale, donc on augmente sa vulnérabilité, outre qu’on risque à terme (en cas d’usage abusif) de sélectionner des bactéries résistantes.
Lorsqu’un microbe a le pouvoir de coloniser une zone du corps humain normalement stérile et de provoquer une maladie infectieuse chez son hôte, on dit qu’il est pathogène. C’est le cas du COVID-19 au niveau pulmonaire. Mais pourquoi certains d’entre nous sont-ils porteurs a-symptomatiques alors que d’autres déclenchent la maladie ? Et pourquoi y-a-t-il des formes plus ou moins violentes ?
Tout simplement parce que l’infection ne peut se produire que si les capacités de défense immunitaire du sujet sont dépassées.
🔴 Face aux attaques virales de toute sorte et devant la maladie en général, c’est l’équilibre du « TERRAIN » qui détermine la force de la réponse immunitaire de l’organisme.
→ La règle est simple : Un terrain carencé et / ou intoxiqué résiste moins bien.
A l’inverse, un terrain équilibré s’adapte,
c’est à dire qu’il revient toujours vers son homéostasie, son point d’équilibre.
Et c’est cette adaptabilité qui définit la santé.
La carence et l’intoxication peuvent concerner la sphère physique mais aussi la sphère émotionnelle, comme le montre ce schéma que j’ai réalisé récemment à l’occasion d’une conférence au CESAM (Centre d’Education à la Santé des Alpes Maritimes) :
En ces temps difficiles, alors que les cancers, diabètes, maladies auto-immunes, cardio-vasculaires, etc. touchent un part croissante de la population, tandis que de nouvelles formes de maladies virales apparaissent, capables de paralyser pendant des semaines nos systèmes économiques et sanitaires, l’heure est plus que jamais venue de s’intéresser à son terrain et de prendre des mesures immédiates pour le rééquilibrer.
La bonne question à se poser dès aujourd’hui est donc la suivante :
→ Comment renforcer mon organisme pour qu’en cas de contact avec le coronavirus celui-ci puisse « passer au travers » ?
Nos sociétés privilégient les réponses « toutes faites » et sans effort. A chaque problème est proposée une solution extérieure et si possible monnayable. Il suffit d’acheter un médicament, un vaccin, un soin, un complément miracle et le tour est joué sans aucune remise en question personnelle !
Ceci revient à oublier les lois essentielles du vivant. Notre organisme, comme tous les organismes vivants sur cette terre, tend naturellement à retrouver son homéostasie (équilibre) et la maladie est toujours, comme le disait Carl Gustav Jung « un effort de la nature pour guérir l’homme ». Derrière toute pathologie, y compris virale, nous devrions entendre le message d’alerte sous-jacent :
🔴 Un déséquilibre du terrain demande à être corrigé.
A chaque fois que nous privilégions la solution toute faite aux changements personnels, nous nous affaiblissons et aggravons notre état de dépendance.
Il est bien entendu utile d’aider son organisme en prenant des compléments de qualité : vitamine D, C, magnésium, etc.
Et dans le même temps nous ne devons pas oublier que si nous sommes carencés dans certains domaines, c’est uniquement en raison de notre mode de vie : notre manière de nous nourrir, de bouger, de dormir, de respirer, de gérer nos émotions, etc.
Les aides extérieures peuvent corriger temporairement ce déséquilibre mais si nous n’agissons pas au niveau des causes, elles produiront invariablement les mêmes effets, nous rendant dépendants de substances ou d’interventions extérieures alors que les vraies solutions sont toujours intérieures et impliquent des changements personnels à mettre en place au quotidien.
Le meilleur moyen de se protéger du CODID-19, en plus de suivre les recommandations officielles pour limiter la propagation du virus est de renforcer notre système immunitaire de l’intérieur par ces changements de mode de vie que les anglo-saxons appellent déjà la « lifestyle medicine ».
J’ai passé les cinq dernières années de ma vie à faire des recherches, à lire un nombre important d’ouvrages et d’études scientifiques pour découvrir les principaux leviers ; les petits changements qui demandent un minimum d’efforts au quotidien et qui produisent le maximum d’effets en matière de vitalité et de bien-être.
→ Par exemple, saviez-vous que selon le spécialiste mondial du sommeil, Mathew Walker, professeur de neurosciences à Harvard puis directeur du laboratoire « sommeil » à Berkeley depuis 30 ans, dormir 6 heures par nuit au lieu de 8 (soit seulement 2 heures de sommeil en moins) pendant une semaine désactive l’expression de plus de 300 gènes responsables de l’immunité… et qu’après une nuit de sommeil réduite à 4 heures la réponse immunitaire chute de 70% dans la journée qui suit ?
→ Etes-vous au courant que 100 grammes de chou chinois cru contiennent plus de calcium qu’un verre de lait et que le lait de vache (mais aussi le fromage, les yaourts, la crème, etc.) contribue fortement à l’acidification de l’organisme propice à de nombreuses pathologies graves ?
→ Saviez-vous qu’il existe un exercice respiratoire simple, que vous pouvez faire dès aujourd’hui en autonomie à l’aide d’une application gratuite pour smartphone et qui (c’est scientifiquement prouvé) fait baisser de 23% le taux de cortisol sanguin, diminue les facteurs d’inflammation et améliore la réponse immunitaire…?
Après des milliers d’heures passées à lire, à faire des recoupements, à expérimenter sur moi-même et à étudier les résultats obtenus par mes clients, j’ai progressivement modélisé les changements de mode de vie favorables à la santé en 8 REPERES qui reposent sur des outils gratuits et simples à utiliser au quotidien pour aider le corps à retrouver son homéostasie (équilibre), donc la qualité de sa réponse immunitaire :
Ces changements de mode vie qui ont le pouvoir de restaurer progressivement et naturellement l’équilibre du terrain ne s’achètent pas car personne ne peut les faire à notre place. J’ai rassemblé ces 8 repères santé dans un livret d’auto-coaching avec des recommandations précises et l’essentiel à maitriser pour les convertir en un plan d’action quotidien personnel, car tant qu’on ne les met pas en pratique au quotidien, les meilleurs outils du monde demeurent SANS EFFET. Pour obtenir des résultats différents dans sa vie, il faut s’impliquer et mettre en place des changements qui demandent volonté et détermination, car le principal obstacle au changement est la force de l’habitude.
Les neurosciences nous apprennent que nos habitudes (bonnes ou mauvaises !) sont inscrites dans notre cerveau sous la forme de circuits neuraux qui sont comme des « rails » sur lesquels nous nous engageons par facilité en pilote automatique, car c’est ce qui demande le minimum d’opérations mentales, donc de dépense énergétique. A force d’être empruntés, ces circuits renforcent progressivement les schémas de pensée et de comportement antérieurs.
Sur le plan chimique, toute information qui conforte nos habitudes est interprétée comme rassurante et sécurisante et s’accompagne de sécrétion de dopamine, l’hormone du plaisir. A l’inverse, toute invitation au changement et à la remise en question est perçue comme désagréable, déstabilisante, et a tendance à être écartée par divers systèmes de défense et mille excuses que nous nous trouvons (ce n’est jamais « le bon moment »…) ! C’est la raison pour laquelle la plupart des gens ne changent vraiment qu’en situation d’urgence et de crise, lorsqu’ils n’ont pas d’autre choix et qu’une épreuve de vie bouleverse leurs routines en les obligeant à sortir de leur zone de confort.
Les crises sont ainsi toujours à la fois des épreuves et des opportunités de construire une plus belle version de nous-mêmes. Tout dépend du point de vue selon lequel on se place et des questions que l’on choisit de se poser. Face à la crise du coronavirus, on peut se désoler en se concentrant sur la privation de liberté, la peur de la contamination, les pertes financières, l’insécurité, etc. ou bien on peut se demander : en quoi cette période de « retraite » forcée est-elle une opportunité d’adaptation, de changement et de croissance ?
C’est peut-être le moment où jamais d’entreprendre quelque chose pour nous-mêmes (et pour la planète !) et de nous attaquer à ces changements d’habitudes dont nous savons depuis longtemps qu’ils peuvent apporter de la valeur à nos vies pour, après la crise, être « mieux qu’avant », en meilleure santé certes mais aussi plus heureux, épanouis et dynamiques !
Autrement dit, la peur du coronavirus et la volonté de booster son système immunitaire peut servir de moteur pour entreprendre une série de changements positifs qui, au final, auront pour effet d’ajouter de la valeur à notre vie.
La bonne nouvelle, c’est que grâce à la plasticité cérébrale, il suffit de faire quelque chose différemment et de « tenir le cap » pendant 21 jours pour que de nouvelles connections se renforcent entre les neurones, donnant ainsi naissance à une nouvelle « habitude » choisie en conscience et non plus subie.
Ces 21 premiers jours sont les plus difficiles, car le cerveau n’est pas encore « câblé pour » le nouveau comportement, qui peut dès lors sembler « contre-nature », voire franchement désagréable. La tentation est alors grande de retomber dans l’ornière, le chemin déjà tracé qui demande peu d’effort…C’est pourquoi il est si difficile de tenir ses résolutions. Au fil des jours cependant, et à force de persévérance, de moins en moins d’efforts sont nécessaires car le cerveau s’est adapté et la nouvelle habitude est devenue « naturelle ».
Le secret de la réussite est donc l’action puis la répétition et certaines choses peuvent aider comme par exemple le fait d’aménager son environnement pour limiter les tentations ou de prendre un engagement ferme (vis à vis d’une autre personne ou de soi-même en mettant par écrit ses objectifs).
▶︎ C’est pour accompagner chacun vers ces changements de mode de vie favorables à la santé et au bien-être qu’a été mis au point le livret d’auto-coaching Actrice de ma santé basé sur les découvertes récentes en neurosciences et en épi-génétique (expression des gènes en fonction du mode de vie).
✔️ Dès que vous passez commande (dans la journée) vous recevez par email un lien pour télécharger votre livret d’auto-coaching numérique de 45 pages.
→ Vous pouvez le consulter de chez vous, à votre rythme (sur un téléphone, une tablette ou un ordinateur), et l’imprimer si vous le souhaitez.
→ Vous fixez vos objectifs en complétant les fiches d’auto-coaching du livret (une par « repère santé » + score vitalité global).