Articles·Santé globale

Coronavirus, le meilleur moyen de se protéger

Les mesures de confinement imposées par notre gouvernement visent à limiter la propagation du COVID-19. La stratégie choisie est celle de l‘évitement et de la mise en sécurité. Mais quels que soient les efforts déployés pour nous barricader et essayer de limiter la « circulation » il est évident que nous ne pouvons vivre en milieu stérile et qu’il est probable qu’à un moment ou à un autre nous soyons en contact avec ce virus, si ce n’est déjà fait pour nombre d’entre nous…

C’est pourquoi il me semble qu’au-delà du confinement, l’essentiel de nos efforts doit porter sur le renforcement de notre organisme pour être capables de FAIRE FACE au coronavirus, mais aussi aux dizaines de nouveaux virus auxquels nous serons inévitablement confrontés au cours des prochaines années.

Tout d’abord, il ne faut pas oublier qu’il y a déjà dans le corps humain plus de micro-organismes (virus, bactéries, champignons et levures) que de cellules humaines et que leur présence ne nous rend pas systématiquement malades pour autant. Au contraire, une grande partie de ces microbes sont indispensables à notre survie. 

Nous savons aujourd’hui que notre première ligne de défense immunitaire se situe au niveau de la flore (buccale, cutanée, vaginale, intestinale, etc.) qui est constituée de toute une population de microbes (le microbiote) vivant en symbiose (partenariat) avec notre organisme. On parle ainsi de flore commensale, c’est à dire que ces micro-organismes survivent grâce à leur hôte (notre corps !) et en échange ils jouent un rôle protecteur. C’est pourquoi tout déséquilibre de la flore (dysbiose) fragilise l’immunité.

L’intestin compte par exemple plus de 100 000 milliards de bactéries qui contribuent au bon fonctionnement du système immunitaire en nous protégeant d’autres bactéries pathogènes et en exerçant des fonctions métaboliques essentielles (comme par exemple la production de vitamine K, essentielle à la pénétration de la vitamine D à l’intérieur des cellules, elle-même élément important de l’immunité…)

De même au niveau de la peau, les bactéries limitent le risque de colonisation de l’organisme par des agents pathogènes. Lorsqu’on utilise du gel hydro-alcoolique, c’est à double tranchant, car l’effet n’est pas sélectif. D’un côté on élimine les « mauvais » microbes et de l’autre on décape sa flore cutanée protectrice normale, donc on augmente sa vulnérabilité, outre qu’on risque à terme (en cas d’usage abusif) de sélectionner des bactéries résistantes.

Lorsqu’un microbe a le pouvoir de coloniser une zone du corps humain normalement stérile et de provoquer une maladie infectieuse chez son hôte, on dit qu’il est pathogène. C’est le cas du COVID-19 au niveau pulmonaire. Mais pourquoi certains d’entre nous sont-ils porteurs a-symptomatiques alors que d’autres déclenchent la maladie ? Et pourquoi y-a-t-il des formes plus ou moins violentes ?

Tout simplement parce que l’infection ne peut se produire que si les capacités de défense immunitaire du sujet sont dépassées. 

🔴 Face aux attaques virales de toute sorte et devant la maladie en général, c’est l’équilibre du « TERRAIN » qui détermine la force de la réponse immunitaire de l’organisme.

→ La règle est simple : Un terrain carencé et / ou intoxiqué résiste moins bien.  

A l’inverse, un terrain équilibré s’adapte,

c’est à dire qu’il revient toujours vers son homéostasie, son point d’équilibre.

Et c’est cette adaptabilité qui définit la santé

La carence et l’intoxication peuvent concerner la sphère physique mais aussi la sphère émotionnelle, comme le montre ce schéma que j’ai réalisé récemment à l’occasion d’une conférence au CESAM (Centre d’Education à la Santé des Alpes Maritimes) :

Diapo terrain

En ces temps difficiles, alors que les cancers, diabètes, maladies auto-immunes, cardio-vasculaires, etc. touchent un part croissante de la population, tandis que de nouvelles formes de maladies virales apparaissent, capables de paralyser pendant des semaines nos systèmes économiques et sanitaires, l’heure est plus que jamais venue de s’intéresser à son terrain et de prendre des mesures immédiates pour le rééquilibrer.

La bonne question à se poser dès aujourd’hui est donc la suivante :

→ Comment renforcer mon organisme pour qu’en cas de contact avec le coronavirus celui-ci puisse « passer au travers » ? 

Nos sociétés privilégient les réponses « toutes faites » et sans effort. A chaque problème est proposée une solution extérieure et si possible monnayable. Il suffit d’acheter un médicament, un vaccin, un soin, un complément miracle et le tour est joué sans aucune remise en question personnelle !

Ceci revient à oublier les lois essentielles du vivant. Notre organisme, comme tous les organismes vivants sur cette terre, tend naturellement à retrouver son homéostasie (équilibre) et la maladie est toujours, comme le disait Carl Gustav Jung « un effort de la nature pour guérir l’homme ». Derrière toute pathologie, y compris virale, nous devrions entendre le message d’alerte sous-jacent :

🔴 Un déséquilibre du terrain demande à être corrigé. 

A chaque fois que nous privilégions la solution toute faite aux changements personnels, nous nous affaiblissons et aggravons notre état de dépendance. 

Il est bien entendu utile d’aider son organisme en prenant des compléments de qualité : vitamine D, C, magnésium, etc.

Et dans le même temps nous ne devons pas oublier que si nous sommes carencés dans certains domaines, c’est uniquement en raison de notre mode de vie : notre manière de nous nourrir, de bouger, de dormir, de respirer, de gérer nos émotions, etc.

Les aides extérieures peuvent corriger temporairement ce déséquilibre mais si nous n’agissons pas au niveau des causes, elles produiront invariablement les mêmes effets, nous rendant dépendants de substances ou d’interventions extérieures alors que les vraies solutions sont toujours intérieures et impliquent des changements personnels à mettre en place au quotidien.

Le meilleur moyen de se protéger du CODID-19, en plus de suivre les recommandations officielles pour limiter la propagation du virus est de renforcer notre système immunitaire de l’intérieur par ces changements de mode de vie que les anglo-saxons appellent déjà la « lifestyle medicine ».

J’ai passé les cinq dernières années de ma vie à faire des recherches, à lire un nombre important d’ouvrages et d’études scientifiques pour découvrir les principaux leviers ; les petits changements qui demandent un minimum d’efforts au quotidien et qui produisent le maximum d’effets en matière de vitalité et de bien-être.

Par exemple, saviez-vous que selon le spécialiste mondial du sommeil, Mathew Walker, professeur de neurosciences à Harvard puis directeur du laboratoire « sommeil » à Berkeley depuis 30 ans, dormir 6 heures par nuit au lieu de 8 (soit seulement 2 heures de sommeil en moins) pendant une semaine désactive l’expression de plus de 300 gènes responsables de l’immunité… et qu’après une nuit de sommeil réduite à 4 heures la réponse immunitaire chute de 70% dans la journée qui suit ?

Etes-vous au courant que 100 grammes de chou chinois cru contiennent plus de calcium qu’un verre de lait et que le lait de vache (mais aussi le fromage, les yaourts, la crème, etc.) contribue fortement à l’acidification de l’organisme propice à de nombreuses pathologies graves ?

Saviez-vous qu’il existe un exercice respiratoire simple, que vous pouvez faire dès aujourd’hui en autonomie à l’aide d’une application gratuite pour smartphone et qui (c’est scientifiquement prouvé) fait baisser de 23% le taux de cortisol sanguin, diminue les facteurs d’inflammation et améliore la réponse immunitaire…?

Après des milliers d’heures passées à lire, à faire des recoupements, à expérimenter sur moi-même et à étudier les résultats obtenus par mes clients, j’ai progressivement modélisé les changements de mode de vie favorables à la santé en 8 REPERES qui reposent sur des outils gratuits et simples à utiliser au quotidien pour aider le corps à retrouver son homéostasie (équilibre), donc la qualité de sa réponse immunitaire :

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Ces changements de mode vie qui ont le pouvoir de restaurer progressivement et naturellement l’équilibre du terrain ne s’achètent pas car personne ne peut les faire à notre place. J’ai rassemblé ces 8 repères santé dans un livret d’auto-coaching avec des recommandations précises et l’essentiel à maitriser pour les convertir en un plan d’action quotidien personnel, car tant qu’on ne les met pas en pratique au quotidien, les meilleurs outils du monde demeurent SANS EFFET. Pour obtenir des résultats différents dans sa vie, il faut s’impliquer et mettre en place des changements qui demandent volonté et détermination, car le principal obstacle au changement est la force de l’habitude. 

Les neurosciences nous apprennent que nos habitudes (bonnes ou mauvaises !) sont inscrites dans notre cerveau sous la forme de circuits neuraux qui sont comme des « rails » sur lesquels nous nous engageons par facilité en pilote automatique, car c’est ce qui demande le minimum d’opérations mentales, donc de dépense énergétique. A force d’être empruntés, ces circuits renforcent progressivement les schémas de pensée et de comportement antérieurs.

Sur le plan chimique, toute information qui conforte nos habitudes est interprétée comme rassurante et sécurisante et s’accompagne de sécrétion de dopamine, l’hormone du plaisir. A l’inverse, toute invitation au changement et à la remise en question est perçue comme désagréable, déstabilisante, et a tendance à être écartée par divers systèmes de défense et mille excuses que nous nous trouvons (ce n’est jamais « le bon moment »…) ! C’est la raison pour laquelle la plupart des gens ne changent vraiment qu’en situation d’urgence et de crise, lorsqu’ils n’ont pas d’autre choix et qu’une épreuve de vie bouleverse leurs routines en les obligeant à sortir de leur zone de confort.

Les crises sont ainsi toujours à la fois des épreuves et des opportunités de construire une plus belle version de nous-mêmes. Tout dépend du point de vue selon lequel on se place et des questions que l’on choisit de se poser. Face à la crise du coronavirus, on peut se désoler en se concentrant sur la privation de liberté, la peur de la contamination, les pertes financières, l’insécurité, etc. ou bien on peut se demander : en quoi cette période de « retraite » forcée est-elle une opportunité d’adaptation, de changement et de croissance ? 

C’est peut-être le moment où jamais d’entreprendre quelque chose pour nous-mêmes (et pour la planète !) et de nous attaquer à ces changements d’habitudes dont nous savons depuis longtemps qu’ils peuvent apporter de la valeur à nos vies pour, après la crise, être « mieux qu’avant », en meilleure santé certes mais aussi plus heureux, épanouis et dynamiques !

Autrement dit, la peur du coronavirus et la volonté de booster son système immunitaire peut servir de moteur pour entreprendre une série de changements positifs qui, au final, auront pour effet d’ajouter de la valeur à notre vie.

La bonne nouvelle, c’est que grâce à la plasticité cérébrale, il suffit de faire quelque chose différemment et de « tenir le cap » pendant 21 jours pour que de nouvelles connections se renforcent entre les neurones, donnant ainsi naissance à une nouvelle « habitude » choisie en conscience et non plus subie.

Ces 21 premiers jours sont les plus difficiles, car le cerveau n’est pas encore « câblé pour » le nouveau comportement, qui peut dès lors sembler « contre-nature », voire franchement désagréable. La tentation est alors grande de retomber dans l’ornière, le chemin déjà tracé qui demande peu d’effort…C’est pourquoi il est si difficile de tenir ses résolutions. Au fil des jours cependant, et à force de persévérance, de moins en moins d’efforts sont nécessaires car le cerveau s’est adapté et la nouvelle habitude est devenue « naturelle ».

Le secret de la réussite est donc l’action puis la répétition et certaines choses peuvent aider comme par exemple le fait d’aménager son environnement pour limiter les tentations ou de prendre un engagement ferme (vis à vis d’une autre personne ou de soi-même en mettant par écrit ses objectifs).

▶︎ C’est pour accompagner chacun vers ces changements de mode de vie favorables à la santé et au bien-être qu’a été mis au point le livret d’auto-coaching Actrice de ma santé basé sur les découvertes récentes en neurosciences et en épi-génétique (expression des gènes en fonction du mode de vie).

CHOISIR (5)

✔️ Dès que vous passez commande (dans la journée) vous recevez par email un lien pour télécharger votre livret d’auto-coaching numérique de 45 pages.

→ Vous pouvez le consulter de chez vous, à votre rythme (sur un téléphone, une tablette ou un ordinateur), et l’imprimer si vous le souhaitez.

→ Vous fixez vos objectifs en complétant les fiches d’auto-coaching du livret (une par « repère santé » + score vitalité global).

 

 

Articles·Thérapies

Face au cancer, relancer les mécanismes d’auto-guérison

▶︎ 2 heures de conférence désormais accessibles librement sur Youtube : 8 repères pour relancer les mécanismes naturels d’auto-guérison, sortir de l’état de choc de l’annonce et revenir vers la santé globale en changeant son mode de vie et de pensée.

Roxana Prenveille est enseignante et coach en développement, elle-même survivante d’un cancer et créatrice du blog Mieuxquavant®

Cette conférence a eu lieu au CESAM (Centre d’Education à la santé des Alpes Maritimes) avec la participation du Dr Michel Lallement, oncologue et auteur de plusieurs ouvrages comme Les clés de l’alimentation santé.

▶︎ Vous découvrirez notamment :

✔️ Le témoignage de guérison de Roxana 5 ans après le diagnostic d’un cancer du sein

✔️ Comment réussir à dépasser le choc de l’« annonce » et devenir progressivement acteur de sa santé

✔️ L’hygiène de vie favorable à la restauration des mécanismes naturels d’auto-guérison résumée en 8 Repères-Santé 

✔️ Le rôle clef de l’auto-sabotage et des bénéfices secondaires de la maladie, et des pistes pour s’en libérer

✔️ Comment une épreuve peut-être transformée en opportunité de construire une plus belle version de soi-même pour être « mieux qu’avant ! »

 

 

Articles·Témoignages de guérison

Delphine, en rémission complète d’un cancer de stade 4b pour son mariage !

Lorsque je demande à Delphine de se présenter, elle répond : « J’ai 45 ans, quatre enfants (un petit gars de 5 ans, une fillette de 8 ans et des jumelles de 12 ans) un mari, trois chats et quatre poules 😋  » La famille, les animaux, la nature…voilà ce qui définit le mieux cette courageuse maman, diagnostiquée d’un cancer alors qu’elle s’apprêtait à mettre au monde son petit dernier et revenue à la vie après son mariage un an et demi plus tard…La famille au complet vit aujourd’hui en région bordelaise où Delphine prend désormais le temps de vivre et de savourer l’instant présent. 

Dans quelles circonstances avez-vous été diagnostiquée ? Qu’avez-vous ressenti ? 

A l’époque de l’annonce de ma maladie, j’étais cadre en région parisienneavec un rythme d’enfer entre le boulot prenant, les enfants et la maison à gérer. Nous n’avions aucune famille ni de vrais amis proches de chez nous, pas de vie en dehors du boulot et de la maison.

En 2013, j’ai perdu ma grand-mère maternelle, un mois après mon grand-père paternel et deux mois plus tard notre voisine de 42 ans, maman de deux petites filles. L’année commençait mal. 

Puis je suis tombée enceinte de mon quatrième enfant.

Cette quatrième grossesse était vraiment une surprise car en 10 ans, nous n’avions jamais réussi à concevoir un enfant sans assistance médicale (ICSI). Nous avions déjà trois enfants, étions cadres tous les deux, débordés et sans famille proche pour nous aider. Et nous voilà avec un bébé surprise… Bonne ou mauvaise surprise…? Nous hésitions.

Nous avons décidé malgré tout de le garder, après deux rendez-vous pour l’avortement. La grossesse s’est plutôt mal passée et je me suis souvent retrouvée aux urgences pour divers problèmes. 

Tout est parti d’un frottis de contrôle. La gynéco, en retraite, me demande de faire une biopsie par courrier suite au frottis, mais de ne pas m’inquiéter. Entre le boulot et la famille à gérer, je suis trop occupée pour y aller. 

En attendant, j’essaie de gérer la grossesse d’un enfant que je ne voulais pas et qui me cause des soucis. 

Entre autres, à 7 mois de grossesse, j’ai attrapé une maladie qui peut causer des malformations au cerveau du bébé.  S’il est contaminé via le placenta, dans le meilleur des cas il sera « juste » sourd, sinon un avortement peut être envisagé. 😰

A 8 mois de grossesse, je fais finalement la biopsie (j’ai un peu de temps, je suis en congés maternité !). La Gynéco qui fait le prélèvement me dit qu’après l’accouchement, il faudra que je m’occupe de moi et que je refasse des examens. « Bien sûr, je n’aurai rien d’autre à faire » pensai-je alors …. Elle savait, mais je n’ai pas compris. Nous sommes en décembre 2013.

Résultat de la biopsie le 24 janvier 2014. Je m’étonne de ne pas avoir les résultats. Je croise un médecin à l’hôpital qui me dit : « On a parlé de votre cas ce matin en réunion. Mais c’est votre Gynéco qui doit vous en parler ». Je ne comprends pas, ou plutôt je ne veux pas comprendre…

Il fait venir ma Gynéco qui m’explique qu’il serait bien que j’accouche le plus rapidement possible et par césarienne pour ne pas abîmer mon col de l’utérus. Mais son discours ne me semble pas clair, je suis obsédée par la césarienne : non je ne veux pas accoucher par césarienne ! Je n’ai pas été « consciente » pour la conception de mon enfant, je veux le mettre au monde. Mon mari « m’engueule » et me demande d’être raisonnable. 

Le lendemain je rappelle, pour confirmer le jour où je suis dispo pour accoucher et je demande : « J’ai un cancer ??? »

« oui ».

Donc le 24 janvier, j’ai un cancer et potentiellement un bébé qui sera sourd et qui nécessitera des soins en plus de mes traitements. 😱😱😱  « Comment va-t-on faire ??? »

Le 27, j’accouche par césarienne d’un enfant dont on attend les résultats du prélèvement de placenta pour savoir s’il a été contaminé ou pas. 

Je ne connais ni la gravité de mon cancer ni l’état de santé mon fils.

Pour relativiser, j’aime bien me dire que ça peut toujours être pire…même si je trouve que cette année-là nous avons été servis, très bien servis. 

Ma description est un peu longue, mais le contexte me semblait important. Alors qu’est-ce que j’ai ressenti, honnêtement je crois que l’accouchement et la santé de mon fils étaient plus importants à ce moment là. Et c’était la continuité d’une année difficile, avec la cerise sur le gâteau !

De plus, nous devions gérer l’annonce de la naissance et l’annonce de mon cancer en même temps donc pas facile, nous n’avions pas le temps… Et c’était tellement décevant que cet événement ne soit pas simplement heureux. 

J’étais persuadée que j’aurai un « petit » stade, une petite opération et hop ce serait fini !

Les médecins ont dû attendre 7 jours après mon accouchement pour pratiquer les premiers examens. Finalement stade 2b, ce serait la grosse artillerie : chimio toutes les semaines, rayons tous les jours puis 3 jours de curiethérapie (radioactivité ).

Et il allait aussi falloir l’annoncer à nos enfants de 3 ans et 7 ans et leur expliquer que ce n’était pas la faute de leur frère.

En un mois, je suis hospitalisée quatre fois après l’accouchement.  

Mais j’ai confiance dans les médecins et les traitements, je suis persuadée que je vais guérir, mon stade ne me semble pas critique, une grippe un peu carabinée c’est tout !

Juillet 2014, traitements finis. Tout va bien, j’ai bien réagi. Plus de traces.

Décembre 2014, les marqueurs remontent. 

27 janvier 2015, mon grand-père maternel meurt pour les 1 an de mon fils. « Y’en a marre, quand est-ce que ça va s’arrêter ?! Qu’est-ce que j’ai fait ??? »

Avril 2015, 3 heures avant de partir en week-end en amoureux, je récupère les résultats du TEP Scan, que j’ouvre dans les toilettes du labo : le cancer s’est déplacé aux poumons. Mes médecins sont en vacances, je reste donc avec ce résultat et ne comprends qu’au bout d’un ou deux jours que le cancer a métastasé et que je suis passée à un stade 4, le plus grave. Ce n’est plus une grippe. J’avais repris mon boulot, je devais arrêter, consacrer le temps qui me restait à mes enfants, à mon mari. Tout s’effondre. Priver mes enfants de maman, ne plus être là la nuit quand ils font un cauchemar, ne pas pouvoir amener mon dernier à la maternelle, plus de vacances en famille, la douleur de mes enfants, de mon mari, de mes parents,  etc.

« La vie va s’arrêter, mais pourquoi ? Qu’est ce que j’ai fait ? »

Je suis dans le couloir de la mort, condamnée, alors que je n’ai rien fait. Aucun avocat ne pourra me sortir de là, tout l’or du monde ne pourrait me sauver et aucune Asso pour plaider ma cause. Et peut être le pire, savoir que je vais mourir mais sans connaître la date. Même les condamnés à mort ont cette chance. Moi pas. Je devrais vivre dans des conditions difficiles (chimio, etc.) avec cette mort qui me suivra et qui pourra à tout moment me tomber dessus. 

Donc non les galères ne s’arrêtent pas encore….ce n’est que le début. Le début de ma nouvelle vie.

Quel protocole vous proposait-on et quels choix thérapeutiques avez vous effectués ?

Cette fois le traitement était un peu différent : 6 mois de chimiothérapie, toutes les semaines « à petites doses » au lieu d’une fois toutes les 3 semaines.

Je ne sais pas encore que j’ai d’autres alternatives, je suis bonne élève, on me dit de faire ça, je fais ça ! 

Quels changements de mode de vie avez-vous entrepris ? 

Premières injections : ça va mal, tout chute et malgré les tentatives des médecins, ça ne remonte pas comme prévu. J’ai l’impression que la fin est encore plus proche que prévue.

IMPOSSIBLE. Je ne peux pas rester à ne rien faire et à attendre que ce cancer me tue. Une amie me passe un tas de livres sur le traitement du cancer par l’alimentation qui semblaient avoir bien marché sur un ami à elle. 

Ça y est j’ai compris. Je lis d’autres livres. Je remets tout mon mode de vie en ordre :

  • Alimentation à base uniquement de fruits / légumes / graines (et un peu de viande)
  • Sport (dès que je me remets des traitements)
  • Acupuncture
  • Suivi psychologique
  • Méditation
  • Elimination du stress, arrêt du travail 

Et pas question de mourir loin de ma famille et de laisser mon homme et mes enfants sans soutien dans cette épreuve. Donc mon mari démissionne et en plein traitement, nous déménageons sur Bordeaux près de nos familles et de nos amis

Mon état de santé ne permet pas de finir la chimio, qui doit être interrompue après seulement 2 mois (au lieu des 6 prévus). On me propose de compléter avec de la radiothérapie. J’ai envie de refuser, je tente, mais finalement j’accepte.

Quels ont été les résultats obtenus ? Depuis combien de temps êtes-vous en rémission ?

Miraculeux : Août 2015, juste avant notre mariage (organisé après 18 ans de vie commune dans la perspective du pire pour protéger mon mari et mes enfants !), après seulement 2 mois de chimio et un rééquilibrage complet de ma vie : plus rien ! Rien de rien ! Je ne crois même pas le radiologue quand il me dit qu’il ne voit plus rien. J’attends confirmation de mon oncologue. Il confirme.

Bientôt 2020, cela fait donc bientôt 5 ans depuis le stade 4b et 6ans depuis le diagnostic initial de cancer. 

Et surtout, je suis en pleine forme, jamais malade. Impossible de savoir que j’ai été malade. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle je ne souhaite pas publier ma photo de face pour cet article : peu de gens connaissent mon histoire, mes enfants voulaient une maman « comme les autres » et donc ne souhaitaient pas que ça se sache. Quant à moi, je souhaite être traitée comme une « valide » et aussi pouvoir laisser les gens raconter leurs malheurs en ma présence sans culpabiliser 😜

En quoi pouvez-vous dire que cette pathologie a joué un rôle positif dans votre existence ?

La maladie m’a ouvert les yeux sur l’essentiel. Ma vie est « mieux qu’avant », elle a un sens ! 

Ma vie d’avant n’avait pas de sens et pourtant sur le papier, j’avais tout : un homme avec qui ça se passait bien, quatre enfants, deux bons boulots, une maison, une famille, des amis. Mais c’était la course continue, le stress du travail qui ne laissait place à rien d’autre, aucun plaisir.

Suite à l’annonce du cancer, j’ai arrêté mon activité de cadre en région parisienne pour me consacrer à ma vie, à l’essentiel, mes enfants, ma famille, mes amis, et nous sommes revenus vivre en région Bordelaise, à nos sources. Nous avons repris une vie sociale, une vie tranquille, libre, pas de stress, beaucoup plus dispo pour les enfants, du temps pour cuisiner, etc. Bref, en vacances tous les jours. Moins de revenus, mais la belle vie !

A quoi consacrez-vous votre vie aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je m’épanouis dans des activités qui me procurent du plaisir et dans la recherche du bien-être. Je suis libre de vivre ma vie à mon rythme.

J’essaie de transmettre à mes enfants tout ce que j’ai appris grâce à la maladie, quelles sont les choses importantes et les choses futiles, ce qui est important pour trouver le bonheur. 

J’ai des projets, je regarde la vie autrement. Elle est là, je suis là pour en profiter, et même quand mes enfants me mettent hors de moi, je me dis que j’ai de la chance de pouvoir « profiter de ce moment » 😅. 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à une personne actuellement confrontée à un cancer de stade avancé ?

J’ai souhaité témoigner car quand j’ai appris que j’étais passée au stade 4b de mon cancer du col de l’utérus, j’ai cherché des témoignages et j’en ai peu trouvé, mais ceux que j’ai trouvés m’ont donné espoir. Et l’espoir fait vivre.

Donc, si à mon tour aujourd’hui je peux aider des malades (ou leurs aidants) a avoir espoir, je serai ravie.

Il me semble important de reconnaître d’abord que ce n’est pas une fatalité (dans certains cas) et qu’on peut agir. Nos conditions de vie aujourd’hui sont de multiples causes de déclenchement.

La peur a été ma meilleure alliée, alors que je la croyais mon ennemie (merci mon psy😉). Elle a été le moteur de ce changement radical de vie.

Il faut y croire, se battre car de toute façon on n’a plus grand chose à perdre, à part une chance de gagner ! 

PS : mon fils va très bien et je l’aime très fort. 

Merci à Delphine pour avoir eu le courage et la générosité de me contacter spontanément pour partager cette histoire unique, à la fois tellement douloureuse et si inspirante, simplement pour donner espoir à d’autres, à toutes ces personnes qui passent peut-être aujourd’hui par les moments les plus difficiles de leur parcours de retour vers la santé et qui, grâce à Delphine et à tous les autres, trouveront peut-être la force de supporter les traitements et les souffrances, avec la certitude confiante qu’une lumière existe au bout du chemin, qu’un « après » est possible, et que cet « après » peut même être « mieuxquavant »…🙏 🌟

💌En cas de nécessité (et sans abuser afin de respecter son intimité et sa tranquillité), vous pouvez entrer en contact avec Delphine par email en cliquant sur le lien suivant : envoyer un email

⚠️ Les témoignages de cette rubrique relatent des expériences personnelles. Il s’agit d’interviews réalisées « sur parole » et ne donnant bien évidemment lieu à aucune vérification de données d’ordre médical. C’est la raison pour laquelle je demande aux personnes qui témoignent de fournir une adresse email de contact qui est publiée en fin d’article. Ces témoignages ne doivent aucun cas être pris comme exemple sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent. Le but de ce blog est de partager des informations et des expériences et surtout de DONNER ESPOIR. Chacun reste bien évidemment responsable de l’interprétation et de l’usage qu’il en fait. Vos témoignages sont les bienvenus.

 

Agenda·Articles·Thérapies

5 ans depuis mon diagnostic initial ! 😊

Comme vous le savez puisque vous suivez ce blog, je suis convaincue que la santé est avant tout un état de bien-être intérieur, qui se manifeste ensuite à l’extérieur. Les soins reçus permettent la rémission, mais la guérison suppose une implication personnelle, une remise en cause profonde de sa propre « posture », autrement dit, des changements de mode de vie et de pensée permettant d’agir sur les causes de la maladie (ce que les anglo-saxons appellent la « lifestyle medicine »).

Pour guérir du cancer, il est impératif de « débrayer le moteur du cancer », pour utiliser l’expression du Dr Caterine Kousmine.

Ce sont ces petits changements quotidiens, ces nouvelles routines santé appliquées, « vécues » jour après jour, qui m’ont permis de retrouver le chemin du bien-être physique et mental et qui font que je me considère depuis un bon bout de temps comme « guérie », même si la médecine officielle n’emploierait pas forcément ce terme…

D’un point de vue strictement médical, la guérison d’un cancer est définie par le temps. On parle de rémission lorsqu’il n’y a plus aucune trace de cancer une fois les traitements terminés. Quant à la guérison, c’est une rémission qui dure et un cancer qui ne récidive pas. On ne peut déclarer une personne officiellement guérie que lorsque se sont écoulées un certain nombre d’années sans récidive (variable selon les pathologies en fonction des cas de récidive observés). Par exemple pour certains cas de cancer du sein, il a été observé des récidives après 27 ans ; on ne peur donc utiliser le mot « guérison » qu’après…27 ans 😂

Le seuil des 5 ans reste cependant la barre officiellement fixée, à partir duquel la rémission est considérée comme consolidée, ou complète, et les médecins sont autorisés à employer (avec prudence) le mot « guérison », pour aider le patient à revenir vers un état confiant et positif, nécessaire au maintien d’une bonne immunité. C’est pourquoi les statistiques se basent sur le fameux « taux de survie à 5 ans ».

Bref, pour en revenir à mon cas, franchir ce seuil des 5 ans représente tout de même une étape importante, que je souhaite marquer en organisant une conférence gratuite de 2 heures, suivie de « questions-réponses » pour partager mon témoignage de « guérison » ainsi que les pistes qui m’ont été les plus utiles sur le chemin du retour vers la santé globale.

Cet événement est co-organisé par le CESAM (Centre d’Education à la Santé des Alpes Maritimes) et se déroulera en présence du Dr Michel Lallement, oncologue et auteur de plusieurs ouvrages, qui a joué un rôle déterminant dans mon parcours et qui répondra aux questions des participants.


lallement, poche, les clefs alimentation

 Il aura lieu à CANNES, le mardi 10 décembre à 18 heures. 

Nous avons tenu à ce que cette conférence soit GRATUITE pour que toutes les personnes qui en ont besoin puissent participer. Cependant, le nombre de places étant limité, il est nécessaire de réserver à l’avance sur le site eventbrite

Merci de nous aider à promouvoir cet événement en faisant suivre cette information aux patients, accompagnants, professionnels de la santé, etc.

alimentation santé·Articles·Manger

Qu’est-ce qu’on mange ? 😂

   Si vous suivez ce blog, c’est que vous vous intéressez à la santé et au bien-être et savez à quel point la qualité et la nature de l’alimentation sont déterminantes dans l’expression des gènes et la santé cellulaire.

▶︎ Pour fonctionner en maintenant son équilibre (homéostasie), notre organisme a besoin d’être nourri (énergie) mais surtout d’être « nutri », c’est-à-dire alimenté en micro-nutriments (vitamines, enzymes, minéraux, oligo-éléments, acides gras essentiels et acides aminés) indispensables aux réactions chimiques.

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Dans cette optique, plus l’alimentation est pure (non contaminée), végétale, vivante (crue) et variée, plus elle est bénéfique à la santé. 

   Cependant, c’est une chose que de savoir ce qui est bon, une autre que de bien se nourrir, concrètement, au quotidien.

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   Bien manger suppose d’anticiper (faire des courses) et d’y consacrer du temps. Seulement, entre le travail et les obligations personnelles et familiales, nous passons notre temps à courir… et quand arrive le moment de se mettre à table, c’est souvent l’angoisse du « Qu’est-ce qu’on mange ? »  🤔😩😂

   Faute de temps et d’organisation, n’ayant pas grand-chose de frais sous la main pour se « nutrir », on se se rabat « exceptionnellement » sur des calories vides (pâtes ou autres féculents) qui nous « calent » momentanément mais provoquent des hypoglycémies réactionnelles, donc des fringales qui poussent à grignoter, puis à culpabiliser…bref…un schéma bien connu… Et peu à peu, quelles que soient les bonnes intentions de départ, les « écarts » ponctuels finissent par devenir la norme…😢

   N’ayant jamais eu de goût particulier pour faire la cuisine, prévoir à l’avance des repas sains et équilibrés représente pour moi un vrai défi 💪et pour m’aider à garder le cap, j’ai décidé de prendre régulièrement un temps pour élaborer notre menu-santé hebdomadaire avec la liste de courses détaillée.

▶︎  Dans ces menus, j’essaierai d’appliquer les principes suivants :

  • Pas de viande mais un peu de poisson et des œufs
  • Le plus possible de cru mais pas exclusivement (pas de crudivorisme intégriste)
  • Peu de céréales et toujours complètes et pauvres en gluten
  • Pas de laitages de vache mais un peu de chèvre et brebis
  • Pas (ou presque pas) d’huile utilisée pour la cuisson
  • Pas de sucre blanc raffiné mais du sirop d’agave et du sucre de coco pour se faire plaisir occasionnellement
  • Beaucoup d’acides gras essentiels (poissons mais aussi bonnes huiles, fruits à coque, avocats, etc.)
  • Du fait maison, à la fois varié, simple, rapide et…gourmand.
  • Le menu du déjeuner est conçu pour pouvoir être préparé la veille ou le matin et emporté dans une barquette (sac isotherme)

📩 N’hésitez pas à m’envoyer vos remarques et vos encouragements via le formulaire de contact du site, ainsi que vos recettes et idées pour m’aider à préparer d’autres menus hebdomadaires…


✔️  Valable pour tous les menus :

Petit déjeuner 1 :

  • Boisson : thé vert, chicorée, lait végétal…
  • Une part de gâteau maison préparé à l’avance pour plusieurs jours (utiliser farine de petit épeautre, sarrasin et/ou châtaigne, lait et crème végétale, crème d’amande complète comme substitut au beurre, huile de coco, sirop d’agave ou sucre de coco, poudre de cacao cru…)

Petit déjeuner 2 :

  • Bol d’énergie : Faire tremper la veille 2 cuillères à soupe de graines de chia dans un bol de lait de cocoMélanger ensuite 1 cuillère à soupe de cacao cru, 1 cuillère de miel, 1 cuillère de cannelle, des cranberries, une banane coupée en rondelles ou autres fruits frais et secs selon les goûts ; c’est un délice 😋

Goûter : à distance des repas, c’est le moment idéal pour manger des fruits frais de saison, en variant chaque jour.

Boissons :

  • Eau minérale en bouteille plate
  • Eau citronnée (presser 2 ou 3 citrons pour une bouteille d’1,5 l)
  • Thé vert
  • Chicorée
  • Jus de légumes maison (à l’extracteur)

AUCUNE BOISSON SUCREE NI INDUSTRIALISEE (MÊME JUS DE FRUITS 100%)

CONSOMMER LES FRUITS EN DEHORS DES REPAS (EVITER FERMENTATION)


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Lundi

Midi

  • Une part de melon
  • Salade composée : salade verte, thon, œufs, tomates, olives, oignons (+ vinaigrette à l’huile d’olive)
  • 2 tranches de Pain des fleurs à la châtaigne

Soir

  • Un artichaut (+ vinaigrette à l’huile d’olive)
  • Aubergines au four  (remplacer la Mozzarella par du chèvre) + un petit bol de riz complet

Mardi

Midi

  • Salade composée : salade verte au fromage de chèvre, noix, avocat, raisins secs + graines germées éventuellement (+ vinaigrette à l’huile d’olive)
  • Tapenade bio + 1 ou 2 tranches de pain pur petit épeautre 

Soir

  • Houmous maison avec bâtonnets de céleri, fenouil
  • Brocolis, carottes et pommes de terre vapeur avec mayonnaise maison et filets de maquereaux

Mercredi

Midi

  • Salade composée : tomates, chèvre, olives, basilic (assaisonnée à l’huile de lin)
  • Houmous maison (reste) avec 1 ou 2 tranches de pain pur petit épeautre

Soir

  • Chou coupé en lamelles aux graines de sésame + sauce asiatique (mélanger 4 doses d’huile de colza + 2 doses de sauce soja + 2 doses de sirop d’agave)
  • Blinis maison à la farine de petit épeautre et lait d’avoine servis tartinés de chèvre frais et recouverts d’épinards crus et d’une tranche de saumon sauvage

Jeudi   

Midi

  • Carottes râpées assaisonnées au citron et sirop d’agave
  • Tarte provençale sans pâte : poivrons, courgettes, tomates, oignons (à faire revenir dans un peu d’huile de coco avant de les installer dans le plat à tarte, puis les couvrir d’un mélange d’œufs, crème d’avoine et lait végétal puis de fromage de brebis, et enfin mettre au four)

Soir

  • Une tranche de melon
  • Salade composée : épinards crus aux ananas, crevettes, avocats, noix de cajou et cœurs de palmier + sauce asiatique (mélanger 4 doses d’huile de colza + 2 doses de sauce soja + 2 doses de sirop d’agave)
  • 2 tranches de Pain des fleurs à la châtaigne

Vendredi

Midi

Soir

  • Un avocat + vinaigrette à l’huile d’olive
  • Pavé de saumon et épinards (frais ou surgelés) à la crème d’avoine

Samedi

Midi

Soir


Dimanche

Midi

Soir

  • Guacamole maison + bâtonnets de carottes
  • Salade composée : chou rouge, raisins secs, pommes et sauce asiatique (mélanger 4 doses d’huile de colza + 2 doses de sauce soja + 2 doses de sirop d’agave)
  • 1 ou 2 tranches de pain de sarrasin

Téléchargez gratuitement le Menu santé et la liste de courses à imprimer


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 « Manger » est l’un des 8 repères essentiels à une bonne hygiène de vie globale. Découvrez les 7 autres repères dans le livret d’auto-coaching Actrice de ma santé :

  • Respirer
  • Bouger
  • Détoxifier
  • Se reposer
  • Se réaliser
  • Positiver
  • Se connecter

👉  Et sur le site http://www.boostetonenergie.com ce module absolument génial par l’exploratrice culinaire Géraldine G. (si j’avais eu ça en début de parcours, cela m’aurait fait gagner beaucoup de temps…) avec les bases de l’alimentation santé présentées dans un Livret téléchargeable + un Protocole de recettes sur 21 jours (disponible aussi directement sur une Appli) pour nous guider pas à pas dans la « transition alimentaire » pro-santé, tout ça avec des recettes gourmandes et plus délicieuses les unes que les autres 😋

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clipboard-2283608Pour recevoir gratuitement les nouveaux outils diffusés sur ce blog, ne partez pas sans vous inscrire en cliquant sur le lien en bas de page.

Articles·Témoignages de guérison

Nathalie : 10 ans à vivre, 25 ans après ! Son témoignage de guérison d’une maladie orpheline auto-immune.

Atteinte à l’âge de 25 ans d’une maladie orpheline auto-immune sans solution médicale classique, Nathalie Bitterly Coulon a quitté l’enseignement pour s’orienter vers l’étude approfondie de la biochimie et de la naturopathie, en quête de solutions efficaces pour juguler sa pathologie et gérer sa santé durablement. 25 ans après le diagnostic initial, en rémission complète, elle vit aujourd’hui à Sète où elle gère son entreprise avec énergie et enthousiasme, aidée de son mari.

Dans quelles circonstances avez-vous été diagnostiquée ?

En 1995, suite à un malaise cardiaque, j’ai été transportée aux urgences d’un centre hospitalier dans le Nord de la France et les médecins ont fini par détecter dans mon sang des marqueurs d’une pathologie auto-immune orpheline : la sclérodermie systémique.

Qu’avez-vous ressenti ?

A partir du moment où une explication m’a été donnée, où un diagnostic est tombé, cela m’a soulagée un court moment : il y avait enfin une explication cohérente à cette anarchie subite qui s’était emparée de mon corps depuis quelques mois. Puis rapidement la peur à fait surface car les « spécialistes » ne savaient quasiment rien de cette pathologie orpheline, sinon que les auto destructions tissulaires sclérosantes étaient très larges et évoluaient au fur et à mesure des poussées inflammatoires (endommageant le système circulatoire, les muscles et leurs enveloppes, le système digestif …) avec un fort risque de nécrose des extrémités – mains, pieds, coudes – donc handicap, grossesse totalement déconseillée …

🤓 C’est ma curiosité, mon besoin de trouver des réponses au pourquoi du comment de cette maladie qui m’a assez vite fait sortir de cette peur, paralysante elle aussi …

Quel protocole vous proposait-on ?

Après une confirmation de diagnostic à la Pitié-Salpêtrière, les spécialistes un peu démunis m’ont proposé le traitement « classique » des pathologies auto-immunes : 

✔️ Suppresseurs d’immunité pour ralentir les attaques de mon propre système immunitaire contre mes cellules,

✔️ Corticoïdes à haute dose pour maintenir l’inflammation galopante et destructrice manifeste dans mon organisme.

Quels choix thérapeutiques avez-vous effectués ?

Je m’inquiétais des conséquences des traitements proposés sur « ce qu’il restait de l’organisme sain » à moyen et long terme. Je n’avais que 25 ans et la mise en place de cette « grosse artillerie » me semblait suicidaire. Je me souviens avoir posé à l’équipe médicale la question suivante : « et si l’on commence avec ces armes de destruction massive que restera-il comme outils ensuite s’il faut monter en puissance dans le traitement ? » Leur réponse fut explicite : si je refusais les seuls traitements qu’ils avaient à me proposer, il me restait dix ans à vivre. 

J’ai alors fait le choix personnel de refuser les traitements proposés et j’ai commencé à « penser autrement » en recherchant la logique profonde des choses.

Quels changements de mode de vie avez-vous entrepris ?

Je me suis lancée dans mes recherches « à corps perdu » et j’ai commencé par changer radicalement mes habitudes alimentaires, améliorant ainsi rapidement ma digestion (qui était devenue très problématique). Mon énergie a alors commencé à évoluer positivement.

Et progressivement, j’ai en fait tout reformé ! La perspective à 25 ans de savoir qu’il ne vous reste plus que 10 ans à vivre vous fait vite identifier ce que vous ne voulez plus « subir » au quotidien ! Je ne me régalais pas dans l’enseignement : j’ai démissionné. Ma maladie dérangeait ma belle famille et les projets de mon couple : je m’en suis détachée et j’ai ensuite divorcé.

J’ai beaucoup relativisé, fait connaissance avec ma véritable personnalité et le stress s’est alors envolé malgré le cumul de difficultés.

Depuis combien de temps êtes-vous en rémission ?

Les améliorations ont été progressives. 

De 1995 à 2000, il me fallait encore beaucoup de calme, de sommeil (11h par nuit tout en ayant du mal à émerger) et mon immunité restait chancelante.

Dès 2000, année durant laquelle j’ai encore lâché des couches de peurs bien cachées, j’ai commencé à aller beaucoup mieux.

En 2012 j’ai eu une nouvelle poussée assez handicapante suite à des conflits personnels et éthiques, ce qui m’a poussé à concevoir ma propre gamme de suppléments nutritionnels idéaux (mes « bébés » !). Ces nouveaux nutriments m’ont permis de retrouver pied et de me reconstruire.  

Je n’ai plus eu la moindre poussée depuis fin 2013 et suis en rémission complète depuis plus de 5 ans. 

En quoi pouvez-vous dire que cette pathologie a joué un rôle positif dans votre existence ?

En fait cette épée de Damoclès, ces « plus que 10 ans à vivre » m’ont paradoxalement libérée !

Puisque j’allais disparaitre, je pouvais changer le cap pour lequel je pensais avoir été « programmée », oser être différente de ce que l’on attendait de moi, libérée de la crainte de conséquences graves (par exemple décevoir ma famille 😊) ! J’ai ressenti une sorte d’impunité libératrice !

La pathologie m’a, de fait, permis d’oser être ….au gré de mes recherches, de mes rencontres, de mes ressentis. Sans plus me juger …

A quoi consacrez-vous votre vie aujourd’hui ? Quel but vous anime ?

Nathalie Nutranat

Passionnée du « vivant », j’explore les travaux scientifiques internationaux en matière de santé et je m’attache à décloisonner le fonctionnement de l’être humain, ses « strates », ses cascades métaboliques, pour rendre accessibles à tous mes solutions de restauration du « programme de santé originelle ».

Naturopraticienne diplômée en thérapies naturelles, j’ai d’abord proposé des consultations privées puis je suis intervenue dans le cadre de « centres de remise en forme ». 

Après plusieurs expériences en laboratoires de santé «naturelle», j’ai été profondément déçue par la qualité et l’éthique des compléments alimentaires disponibles en France ou ailleurs.

J’ai alors décidé en 2013 de me consacrer à la formulation de mes « suppléments nutritionnels idéaux » pour gérer ma propre santé et partager mes solutions avec ceux qui veulent également des produits puristes, totalement conformes aux besoins biophysiologiques, donc 100% NATURELS, AUTHENTIQUES ET ETHIQUES,  garantis sans additifs de synthèse ni ingrédients d’origine animale car la préservation de la Nature et le bien-être animal sont essentiels pour moi. Ce travail a été mené en collaboration avec des cabinets de réglementation et l’autorité du complément alimentaire en France : la DGCCRF.

image001.pngC’est ainsi qu’est né NUTRANAT, qui distribue une gamme de suppléments nutritionnels efficaces pour rétablir l’équilibre santé en réparation  – comme cela a été le cas pour moi – mais aussi en prévention

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à une personne actuellement confrontée à une maladie dite « de civilisation » ? 

🤓 A l’ère de la « chimie » perturbatrice et des vitamines de synthèse peu assimilables, éduquer les gens à leur prise en charge et à ne plus se faire leurrer en matière de santé est également très important pour moi, même si je n’ai plus le temps de les recevoir en consultation de Naturopathie ; les embrouilles marketing qui trompent les gens me révoltent véritablement ! Leur apprendre à « décrypter » une étiquette est essentiel !

Il faut à mon sens veiller à revenir à l’essentiel, à ses propres essentiels, pour reconstruire un véritable équilibre qui nous corresponde ; veiller à son hygiène émotionnelle et à la quête du sens, tout autant qu’à la prévention des risques santé par l’hygiène de vie globale et booster son assiette via de vrais nutriments, de bonnes associations d’aliments.


🙏 Merci de tout coeur à Nathalie pour avoir répondu avec tant de sincérité à mes questions. Je n’ai découvert son travail que récemment, par l’intermédiaire de ma grande amie d’enfance, pharmacienne à Sète, qui a attiré mon attention sur cette gamme de produits que les patients viennent chercher de loin à son officine – La Pharmacie de la Corniche – tant ils sont satisfaits des améliorations obtenues.

Je suis d’ordinaire très réticente en matière de compléments d’une part car je me méfie de leur qualité et d’autre part car je promeus une vision hygiéniste de la santé selon laquelle le corps tend naturellement à l’équilibre et à la santé, à condition de bénéficier du bon carburant (des nutriments fournis en quantité et en qualité suffisante sous leur forme complète par une alimentation saine et vivante associée à une hygiène de vie globale ) .

Bien évidemment, en cas de pathologie déclarée, le déséquilibre de l’organisme étant trop avancé, la supplémentation (tout comme les soins médicaux) sont nécessaires. Comme l’explique si bien le Dr Michel Lallement, l’hygiène de vie globale active les mécanismes naturels d’auto-guérison – la « médecine du corps » – et les interventions exogènes – la « médecine des hommes », qu’il s’agisse de remèdes ou d’actes thérapeutiques – constituent une aide extérieure indispensable pour restaurer la santé.

Dans cette optique, je trouve très rassurant de pouvoir s’appuyer sur des compléments nutritionnels fabriqués en France et répondant aux exigences d’un cahier des charges unique à ma connaissance. C’est pourquoi, à titre totalement exceptionnel sur ce blog, je me permets de recommander le site de Nathalie et d’apporter mon soutien, totalement désintéressé, à son audacieux projet qualifié d’utopiste par les laboratoires de santé naturelle auxquels elle l’avait proposé : élaborer et commercialiser des compléments 100 % naturels, d’origine 100% végétale, sans aucun additif chimique et avec une traçabilité parfaite. 


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Vous pouvez retrouver les produits de la gamme Nutranat sur le site 👇

www.nutranat.com et www.pro.nutranat.com (espace réservé aux professionnels)

Le livret 2019 et les brochures de la gamme sont téléchargeables en cliquant sur le lien suivant 👇

https://fr.calameo.com/read/0034205456ec89b53726f

⚠️ Les témoignages de cette rubrique relatent des expériences personnelles. Il s’agit d’interviews réalisées « sur parole » et ne donnant bien évidemment lieu à aucune vérification de données d’ordre médical. C’est la raison pour laquelle je demande aux personnes qui témoignent de fournir une adresse email de contact qui est publiée en fin d’article. Ces témoignages ne doivent aucun cas être pris comme exemple sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent. Le but de ce blog est de partager des informations et des expériences et surtout de DONNER ESPOIR. Chacun reste bien évidemment responsable de l’interprétation et de l’usage qu’il en fait. Vos témoignages sont les bienvenus.

Articles·Psychologie positive

Pourquoi porter un bracelet de gratitude ?

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La gratitude est une émotion puissante et agréable de plénitude qui a le pouvoir de transformer la structure de notre cerveau et d’augmenter notre niveau vibratoire. Lorsque nous en faisons l’expérience nous nous sentons reconnaissants, complets et heureux dans l’instant présent sans désirer quoi que ce soit d’autre.

▶︎ Elle rend heureux et s’accompagne de sécrétions hormonales de bien-être qui stimulent l’immunité et prolongent l’espérance de vie (dopamine, sérotonine).

▶︎ Elle est contagieuse et rend notre compagnie agréable : les autres apprécient notre vison positive des choses et se sentent plus apaisés et confiants.

▶︎ Elle attire le succès : En remerciant de tout son être pour ce qui est déjà là dans l’instant présent, nous vibrons et émettons à une fréquence qui attire à nous davantage de circonstances agréables (santé, amour, etc.).

La gratitude est ainsi un ETAT RESSOURCE qui gagne à être cultivé au quotidien pour avancer vers une PLUS BELLE VERSION DE SOI-MÊME et être Mieuxquavant !

Le principe du bracelet de gratitude repose sur une technique de PNL (Programmation Neuro Linguistique) appelée l’ancrage qui consiste à créer une association automatique dans le cerveau entre un stimulus et un état émotionnel. Avec le bracelet, on associe une sensation (le toucher du pendentif) à un état intérieur (la gratitude).

L’ancre une fois installée (voir protocole) devient un état ressource mobilisable à volonté dans les situations émotionnellement difficiles.

NOUVEAU : Le bracelet de gratitude Mieuxquavant® 

Pour se faire du bien ou pour offrir :  le bracelet Mieuxquavant® est la petite marque d’attention idéale pour exprimer sa…gratitude !

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Bracelet de gratitude

✔️ Discret et élégant

✔️ Réalisé dans des matériaux nobles : argent 925 (ou argent plaqué or jaune ou rose)*

✔️ La fleur, le coeur et la petite inscription rappellent le mindset positif de la tribu Mieuxquavant !

✔️ Le médaillon Mieuxquavant® auquel se superpose le petit coeur procure une sensation originale au toucher qui convient particulièrement à l’installation d’une ancre (il est important que le stimulus déclencheur ne soit pas une sensation banale éprouvée dans d’autres contextes)

✔️ Le bracelet est présenté dans un joli sachet en velours rose et accompagné du protocole d’ancrage précisément détaillé (sur de jolies cartes roses), le tout dans une élégante pochette cadeau blanche avec un petit noeud et une poignée. 

* Sauf médaillon avec inscription « Mieux qu’avant » en acier inoxydable plaqué or ou argent.


Commander

Remise en mains propres possible dans le secteur de Cannes (nous contacter).

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En savoir plus sur le pouvoir de la gratitude

Agenda·Articles

Atelier-conférence à Antibes le 11 mai 2019

Bonjour à tous !

Je vous propose de nous retrouver le 11 mai prochain à Antibes, au Centre des Thérapies pour le premier Atelier-conférence Mieuxquavant® sur le thème :

 Restaurer et préserver sa santé globale en 8 repères

Je partagerai avec vous les gestes simples et gratuits à intégrer en autonomie à sa routine quotidienne pour créer les conditions d’une profonde régénération cellulaire.

Roxana Prenveille Saint-Jean Cap Ferrat

Ce que vous découvrirez lors de cette matinée :

▶︎ Mon propre témoignage de guérison d’un cancer du sein sans mastectomie

▶︎Pourquoi la vision symptomatique de la médecine occidentale est inefficace pour soigner les causes des maladies « de civilisation » et pourquoi il est urgent pour chacun d’entre nous de devenir acteur et responsable de sa santé

▶︎ L’hygiène de vie favorable à la restauration des mécanismes naturels d’auto-guérison résumée en 8 repères fondamentaux interconnectés

▶︎Le rôle clef des sources d’auto-sabotage et des blocages et les erreurs à ne pas commettre

▶︎ Comment transformer une épreuve en occasion de construire une plus belle version de soi-même

▶︎ Des pistes pour élaborer son propre plan d’action, commencer DES MAINTENANT et entretenir naturellement sa motivation.

Cet atelier-conférence s’adresse aux personnes : 

✔︎ Engagées dans un parcours de guérison
✔︎ Voulant restaurer leur terrain après les soins pour éviter la récidive
✔︎ Voulant agir pour leur santé à titre préventif : gagner en énergie, fluidité et vitalité

Atelier-conférence Mieuxquavant La santé globale en 8 repères


Organisation

Logo CTA

 

 

Samedi 11 mai 2019 
10 h – 12 h 
Au Centre des Thérapies d’Antibes

 

Formatrice :
Roxana Prenveille
du blog www.mieuxquavant.com
Enseignante, coach personnel santé bien-être (Harmonie Coaching)
Auteur de Mon cancer m’a guérie, Actrice de ma santé

Participation : 30 €

(tarif réduit adhérents CTN et clients Harmonie Coaching 25 €)

Renseignements : 
– CTA 04 93 67 04 01
– Harmonie Coaching 06 16 39 33 10

👉 Pour réserver votre place, remplissez le formulaire ci-dessous (places limitées).

Télécharger l’affiche de l’événement en pdf

alimentation santé·Articles

Interview de Marie-Sophie L : Réconcilier santé et volupté

« La rawfood a changé ma vie… et j’ai changé ma vie pour elle ! »

Naturawchef formée dans les plus prestigieuses écoles de cuisine crue de Californie et également naturopathe depuis 30 ans, Marie-Sophie L se consacre aujourd’hui à explorer et à enseigner l’alimentation vivante (végétale et sans cuisson) tant auprès des jeunes chefs que du grand public désireux de prendre soin de sa santé sans renoncer pour autant au plaisir d’une cuisine gourmande.

Voudriez-vous nous expliquer comment vous avez été « impérieusement et instinctivement attirée par la nourriture crue, fraîche, vivante et vibrante ! » avant même d’en comprendre la pertinence et les bienfaits d’un point de vue intellectuel ? 

Après un long jeûne qui m’a permis de remettre les compteur à zéro et d’être à l’écoute des besoins de mon organisme, j’ai ressenti comme une évidence la nécessité de me nourrir essentiellement de fruits, de légumes, de graines, de noix, d’algues… de végétal frais, brut… et cru ! La rawfood a changé ma vie… et j’ai changé ma vie pour elle ! Je lui consacre tout mon temps et ma créativité…. avec bonheur !

Naturopathe depuis 30 ans, vous aviez déjà une alimentation saine, biologique, faite « maison » et essentiellement végétale. Pouvez-vous nous dire ce que l’alimentation crue – la raw food – vous a apporté de plus en termes de vitalité et de bien-être ? 

Je regrette de n’avoir connu l’alimentation crue à l’époque où je nourrissais mes enfants ! J’aurais pu faire bien mieux ! La rawfood telle que je la mets en équation m‘apporte une énergie décuplée, une plus grande récupération à l’effort, une acuité intellectuelle et une joie de vivre incomparable. C’est ce dont témoignent tous ceux qui suivent mes formations en ligne et  je rends grâce pour cela. 

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En quoi l’alimentation vivante, telle que vous la décrivez dans votre dernier livre L’alimentation crue, participe-t-elle d’une démarche globale d’ouverture du coeur et de connexion (à soi, à la nature, au vivant sous toutes ses formes) favorable à la restauration de la santé globale ? 

Ma cuisine crue et gourmande est naturellement détoxifiante et anti-inflammatoire. Elle participe indéniablement à une ouverture de coeur et une joie de vivre. Je l’expérimente tous les jours sans savoir pourquoi exactement. Je le vis, l’enseigne mais ne l’explique pas. C’est ainsi.

Vous vous consacrez aujourd’hui à composer et à enseigner une gatrawnomie harmonieuse, simple et gourmande, réconciliant avec virtuosité en une démarche à la fois authentique et bienveillante, les notions de santé et de plaisir. Peut-on parler de « mission de vie » ? 

Oui. Je n’ai pas véritablement choisi. C’est le propre d’une passion, nourrissante, mais aussi dévorante. Je me sens appelée par le désir, la volupté de créer des recettes et de jouer avec cette rawfood. C’est comme une histoire d’amour… j’ai une relation intime, amoureuse avec ma cuisine.

Quels conseils auriez-vous à coeur de donner, avec la souplesse et l’humilité qui vous caractérisent, à une personne actuellement engagée dans un parcours de retour vers la santé ? 

Invitez de plus en plus d’ingrédients végétaux dans votre assiette, sans dogmatisme, avec pour seul guide la gourmandise pure et le plaisir de vous nourrir sainement. Inspirez-vous d’excellentes recettes – les miennes 😉 – il y a déjà trop de « copié-collé » sur le net qui dénature et maltraite la merveilleuse grammaire culinaire qu’est la cuisine crue. Et aussi, mangez dans le calme, la gratitude. Manger dans le stress nous prive de près de 80% des bénéfices nutritionnels de notre nourriture… si crue et parfaite qu’elle soit. Se nourrir l’esprit apaisé est essentiel. Il suffit parfois de quelques respirations profondes et conscientes pour « redescendre » , se recentrer et calmer le jeu, euh… surtout le « je » 😉

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L’histoire de cette interview :

Je remercie Marie-Sophie d’avoir d’avoir répondu à mes questions avec tant de gentillesse et de générosité. Je n’ai découvert son merveilleux travail de Rawchef que très récemment. Pour moi, elle était restée la sublime actrice associée à l’univers fascinant des films de Claude Lelouch qui ont profondément marqué ma jeunesse. Voici comment je suis arrivée naturellement jusqu’à elle :

Il se trouve que j’ai récemment découvert sur Youtube la vidéo de Sylvette Lumière, une personne extraordinaire, guérie d’un cancer classé en stade IV grâce à l’alimentation vivante. Interpellée par son parcours, je l’ai contactée pour une interview (disponible sur ce blog) puis nous avons passé quelques jours ensemble à Cannes, qui nous ont permis de nouer des liens d’amitié. C’est elle qui m’a fait découvrir le travail de Marie-Sophie et m’a vivement recommandé son livre L’instant cru, que j’ai immédiatement commandé.

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Moi qui n’ai jamais été particulièrement douée – ni motivée d’ailleurs ! – pour la cuisine 😊 j’ai eu plaisir à me lancer immédiatement dans quelques-unes des recettes simples et alléchantes proposées dans ce bel ouvrage – presque autant un livre d’art qu’un livre de cuisine ! –  qui m’ont permis de surprendre ma famille, et surtout de me surprendre moi-même, tant c’était délicieux…!

A peine quelques jours plus tard, j’apprends que Marie-Sophie donne une conférence à deux pas de chez moi. Je m’y rends accompagnée par mon mari, et nous découvrons – au-delà de la raw chef brillante que nous nous attendions à rencontrer – une personnalité rayonnantevibrante, drôle, inspirée et inspirante, qui enseigne par ce qu’elle fait mais aussi et surtout par ce qu’elle est !

Guidée par mon intuition, je la contacte par email dans les jours qui suivent pour une interview. Marie-Sophie me surprend encore par l’intérêt qu’elle témoigne au blog, par sa simplicité, sa disponibilité et l’indulgence dont elle fait preuve face à mes questions maladroites et mon approche « artisanale ».

Aujourd’hui je suis très heureuse et joyeuse 🤗 de pouvoir partager ma découverte sur le blog Mieuxquavant ! La plupart des personnes qui sollicitent mon accompagnement pour reprendre leur santé en main associent l’alimentation santé à une sorte d’austérité gustative à laquelle il faudrait sagement se résigner. Combien de fois m’a-t-on demandé après mon cancer si j’allais bientôt pouvoir remanger « comme avant »… Difficile pour la plupart des gens de comprendre à quel point l’alimentation vivante est source de joie et de bien-être. Aujourd’hui, ce serait plutôt le fait de manger « comme avant » qui représenterait pour moi un effort et une contrainte. Marie-Sophie L nous fournit de précieux outils pour démontrer qu’il est possible de réconcilier santé et volupté. Ses recettes, qui n’engagent que des aliments crus et sains, n’ont rien à envier d’un point de vue gastronomique aux plus grandes tables ! C’est beau, c’est bon et ça fait du bien ! 😋

logo l'instant cru

👉 Vous pouvez retrouver les formations en ligne  de Marie-Sophie L sur le site linstantcru.com

Ces formations de grande qualité permettent d’avoir l’essence de son travail en vidéo et de bénéficier d’un accompagnement en ligne car elle répond personnellement à toutes les questions posées par les élèves au fil de la formation.

Voici à titre indicatif quelques unes de mes modestes réalisations personnelles à partir des recettes toutes simples de Marie-Sophie L (je rappelle que je suis archi nulle en cuisine… 😂)

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Spaghettis de courgettes à la sauce napolitaine (sans gluten, sans oeufs, sans laitages, sans graisse animale, sans cuisson…)
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Cheesecake aux framboises (sans produits laitiers, sans farine, sans oeufs, sans cuisson…)

Copie de hugs

 

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Articles·Psychologie positive

La communication non violente : un outil de guérison

Le point de départ de cet article est une observation personnelle : je me suis aperçue que les personnes qui viennent me consulter pour traverser l’épreuve de la maladie et devenir actrices de leur santé, souffrent aussi fréquemment d’importantes difficultés relationnelles (couple, enfants, collègues de travail, etc.) qui les préoccupent parfois au point de provoquer un véritable épuisement énergétique. C’est souvent comme si la « mal-a-dit » du corps était l’expression d’un mal-être de la relation ayant du mal à se dire…

👉 En quoi la qualité de la communication peut-elle favoriser la guérison et quels sont les outils de ré-harmonisation les plus efficaces ?

typicons_e07e(0)_256La communication est ce qui nous permet d’entrer en relation avec d’autres êtres vivants. A travers la qualité de connexion que nous entretenons avec notre entourage, nous nous sentons plus ou moins vivants, utiles, désirés et reconnus dans notre existence.

pair-3361949.jpgLorsqu’une personne est impuissante à établir une communication harmonieuse avec les êtres qui lui sont proches, voire victime de la situation, elle se sent en insécurité permanente, avec le sentiment que ses besoins essentiels sont menacés. Ce stress se traduit par des schémas de pensée toxiques et des émotions désagréables (colère, tristesse, angoisse, peur, etc. ) qui maintiennent l’organisme en état d’alerte permanent.  Le stress provoque la sécrétion d’hormones surrénales et de cortisol. Sous sa forme chronique, il entraîne une usure prématurée de l’organisme, toute l’énergie  disponible étant mobilisée vers le conflit. L’immunité est alors mise en veille, la digestion devient imparfaite, le sommeil de mauvaise qualité et le stress oxydatif et l’inflammation sont au maximum…Autant de facteurs qui constituent le terreau des maladies dégénératives et particulièrement des problèmes cellulaires.

💚 Fournir des outils pour apaiser les relations inter-personnelles, est donc une des priorités de mon travail d’accompagnement.

Tant que le patient se perçoit en victime de la relation, il se condamne à l’impuissance puisque le soulagement possible de sa souffrance dépend totalement de l’autre. La solution à sa problématique est alors hors de son contrôle. Progressivement, il prend conscience de son propre pouvoir à faire évoluer la relation, en changeant sa propre posture et sa propre communication.

Parmi les outils de communication bienveillante que j’utilise, la CNV (Communication Non Violente), mise au point par le Docteur Marshall B. Rosenberg, occupe une place importante.

J’en propose ici une présentation, à travers le résumé de son ouvrage :  Les mots sont des fenêtres, ou bien ce sont des murs.

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Qu’est-ce que la CNV ?

✔️ La CNV est une méthode de résolution de conflits et d’harmonisation des relations (famille, couple, entreprise, groupes, etc…) basée sur l’empathie et la bienveillance.

✔️ Le but n’est pas de manipuler l’autre pour l’amener à faire ce que l’on veut, ni de rechercher un compromis où chaque partie ferait l’effort de renoncer à quelque chose sans être pleinement satisfaite. Il n’est pas nécessaire que l’un perde pour que l’autre gagne.

✔️ On ne gagne pas contre l’autre mais avec l’autre. La CNV vise à instaurer une connexion de cœur à cœur pour faire émerger la solution gagnant / gagnant où chacun se sent entendu et accueilli dans ses besoins profonds et où personne n’a besoin de se sacrifier.

✔️ Le Dr Rosenberg souligne que des conflits apparemment insolubles se résolvent avec une étonnante facilité, en quelques minutes lorsque chaque partie, après avoir reçu suffisamment d’empathie, peut identifier clairement ses besoins.

Que postule la CNV ?

✔️ L’ALTRUISME : L’être humain est bon et altruiste par nature, il aime donner et recevoir et se sentir connecté à l’autre par le coeur. En réalité, notre bien-être et celui des autres ne font qu’un. Lorsque nous voyons le beau côté en l’autre, sa vraie nature, nous fixons notre attention sur ses émotions et ses besoins, nous nous sentons proche de lui et suscitons sa bienveillance. En CNV, on s’attache toujours à rechercher l’intention positive qui est à la base de tout comportement et on reconnait que chacun fait toujours du mieux qu’il peut en fonction de son vécu, de ses capacités, de ses besoins et de ses émotions, en l’absence de jugement.

✔️ LA VIOLENCE SOCIALE : Le conditionnement culturel est aliénant car il nous porte à croire que l’autre est potentiellement mauvais et nuisible et donc à mettre en place des mécanismes de séparation, méfiance, protection, attaque, jugement et punition. La VIOLENCE, c’est le fait d’obtenir quelque chose de l’autre par la force, la manipulation ou les jeux de pouvoir (en jouant sur la peur, la honte, la culpabilisation, la dépendance, la peur de décevoir, d’être puni, rejeté, ou sur le désir d’être « récompensé », accepté, aimé, etc.). La crainte de la punition ou l’espoir de la récompense encouragent à se focaliser sur les conséquences plutôt que sur l’intention et les valeurs que nous voudrions inspirer. Cela alimente l’hostilité, la résistance, la révolte, la frustration, le mensonge et la désobéissance. Même si l’autre se soumet nous perdons sa confiance et son empathie et nous contribuons d’une certaine façon à la violence du monde.

⚠️ Remarque : L’usage de la force dans l’urgence, dans un but de protection, peut être nécessaire (mais jamais dans un but de répression).

✔️ LE POUVOIR DU LANGAGE :

africa-1296386.pngLe conditionnement social repose sur un langage aliénant, que le Dr Rosenberg appelle le langage « chacal » et qui nous coupe de la responsabilité de nos émotions et de nos actes (autorité, hiérarchie, « devoir », « obligation », pression sociale, familiale…). Les compliments font aussi partie de la communication aliénante lorsqu’ils se présentent comme un jugement ou une tentative de manipulation. La CNV propose de développer un autre mode de communication, aligné sur notre vraie nature : le langage « girafe ». Il suppose que derrière chaque agression se cache un besoin d’amour et d’empathie et vise à susciter la bienveillance naturelle en l’autre en vue de satisfaire à la fois les besoins de celui qui donne et ceux de celui qui reçoit.

✔️ LA RESPONSABILITÉ : Nous sommes responsables de la manière dont nous choisissons d’interpréter le comportement des autres. C’est cette interprétation (donc une pensée) qui provoque nos émotions.

Ex : Quelqu’un est en retard à un rdv

  • « Je ne suis pas intéressant, aimable, c’est normal qu’on ne recherche pas ma compagnie » ➡️ déprime
  • « Cette personne est vraiment sans gêne et n’a aucun respect des autres »  ➡️ colère
  • « C’est triste d’avoir si peu de savoir vivre » ➡️ pitié
  • « Mon Dieu, elle a dû avoir un accident ! » ➡️ anxiété
  • « Cela ne lui ressemble pas, elle doit avoir un problème » ➡️ compassion
  • « Chouette, je vais pouvoir en profiter pour passer un coup de fil… »  ➡️ satisfaction

Les paroles et les actes d’autrui peuvent être un facteur déclenchant mais jamais la cause de nos émotions. La confusion entre la cause de nos émotions et le facteur déclenchant est entretenue par notre éducation (esclavage affectif). Ex : « il m’a mis en colère ». En réalité nous sommes en colère parce que nous choisissons de penser que l’autre à tort (jugement).

Nos émotions prennent leur source dans nos pensées, nous en sommes responsables.

Ces émotions nous poussent à agir d’une certaine façon et nous obtenons certains résultats (feed-back). En changeant en conscience nos appréciations sur les autres, nous changeons nos émotions et cela transforme leur comportement à notre égard.

✔️ LES BESOINS HUMAINS FONDAMENTAUX : Nous avons tous en commun un certain nombre de besoins fondamentaux qui motivent nos comportements. Pour satisfaire ces besoins nous mettons en œuvre diverses stratégies – plus ou moins efficaces – qui dépendent de notre culture, notre éducation, nos expériences passées et nos habitudes.

  • Besoins physiologiques (air, eau, nourriture, abri, repos, mouvement, sexualité)
  • Sécurité
  • Autonomie, indépendance, liberté, choix
  • Expression, créativité, réalisation, épanouissement, développement
  • Estime de soi, appréciation, considération
  • Acceptation, appartenance, participation, relation, communion
  • Proximité, contact physique, affectif ou spirituel
  • Intégrité, honnêteté
  • Respect
  • Empathie
  • Soutien
  • Confiance
  • Ordre, propreté
  • Sens, compréhension
  • Jeu, amusement, rire
  • Célébration (événements, succès, deuils)
  • Inspiration
  • Paix
  • Beauté
  • Harmonie
  • Amour

Lorsque la satisfaction des besoins de deux personnes ou plus est en apparente contradiction (en raison des stratégies utilisées), il y a CONFLIT.

Face à un conflit, les réactions bloquantes :

✔️ Penser en langage « chacal » en mode victime/coupable, bon/méchant, punition/récompense, critique/félicitation → entretient la violence et les conflits et enferme dans le jeu du « qui a tort et qui a raison ? »

✔️ Se sentir coupable (dévalorisation) alimente soumission, frustration, culpabilité et rancœurs. Les jugements vis à vis de nous-mêmes sont l’expression tragique de besoins non satisfaits. Même les actes que nous regrettons avaient une intention positive. Il est important d’accueillir avec compassion les deux parties de nous-mêmes (celle qui a commis l’acte et celle qui juge). On parle beaucoup de pardonner aux autres mais l’essentiel est de se pardonner à soi-même (libération).

✔️ Se poser en victime et rejeter la faute sur l’autre (projection). En nous posant en victime, nous considérons que la solution à notre problématique relève de la seule responsabilité de l’autre : il a tort et c’est à lui de changer. La solution est alors « hors de notre contrôle ». Les jugements portés sur les autres, le fait de pointer leurs « défaillances » sont également des expressions de nos propres besoins insatisfaits. Lorsque nous essayons de démontrer à l’autre qu’il a tort (méchant, injuste, idiot, incompétent, paresseux, égoïste, etc.) nous avons peu de chances d’obtenir ce que nous souhaitons (il n’aura pas envie de nous satisfaire).

Toutes les formes de JUGEMENT (analyse intellectuelle, évaluation, comparaison, reproches) sont perçues comme des critiques et des attaques et entraînent une réaction de DÉFENSE.

Que l’autre se sente injustement accusé ou pris en faute, dans les deux cas il ne pourra entendre notre souffrance. Il se ferme et met toute son énergie dans la justification, la résistance et le repli dans l’ego. Les jugements, les reproches que nous faisons aux autres et les étiquettes que nous leur collons ont tendance à devenir des prophéties auto-réalisatrices.

🔴 Ces stratégies ne fonctionnent pas (le seul critère de réussite devant être les résultats obtenus). Pourtant nous répétons inlassablement les mêmes schémas et nous désolons d’obtenir les mêmes résultats, car nous sommes enfermés dans nos schémas comportementaux… La solution serait d’opérer des changements pour essayer autre chose. Pour réussir à communiquer harmonieusement (faire entendre ses besoins et obtenir la coopération des autres) il faut faire preuve de SOUPLESSE car c’est toujours le plus souple des deux qui contrôle la communication.

Les réactions aidantes en cas de conflit :

✔️ Se focaliser sur l’identification de nos propres sentiments ou besoins : Cela peut être difficile car nous sommes conditionnés à diriger notre attention sur ce que font et pensent de nous les autres (et sur la réaction attendue). Lorsque nous pensons exprimer nos sentiments, ce sont en fait nos pensées (jugements) à propos de telle ou telle circonstance que nous exprimons.

Par exemple : « je me sens rejeté » est une pensée, un jugement de l’autre, une interprétation, une accusation, pas une émotion → dire plutôt : « je me sens triste car j’ai besoin de me sentir proche de toi » n’implique pas la responsabilité de l’autre.

✔️ Diriger notre attention sur les sentiments et les besoins de l’autre pour lui donner de l’empathie. Il s’agit de repérer ce que l’autre ressent et ce dont il a besoin sans se sentir visé (traduire n’importe quel message en besoin). L’écoute empathique est un état de vacuité (qui peut passer par le silence) et de présence à l’autre qui lui permet de plonger plus profondément en lui-même.

⚠️ Les erreurs à ne pas commettre pour ne pas bloquer la communication :

❌ S’empresser de contredire (Négation du ressenti de l’autre et de sa vision des choses)

❌ Conseiller, diagnostiquer, donner son opinion, ses solutions (l’autre peut croire que nous sommes pressés de nous débarrasser de lui ou que nous le jugeons coupable de ce qui lui arrive).

❌ Consoler (minimiser…)

❌ Parler de soi (« Moi c’est pareil, j’ai vécu la même chose… »)

⚠️ Si une personne a un comportement agressif ou violent, il faut commencer par lui témoigner une « empathie d’urgence », lui montrer que nous sommes à l’écoute de ses besoins et de ses émotions. On sait si l’autre a reçu suffisamment d’empathie lorsque le flux de paroles s’arrête et que nous constatons un relâchement de la tension qui peut s’exprimer par une détente ou un profond soupir. L’autre est alors prêt à entendre notre demande.

⚠️ Lorsque nous n’arrivons pas à faire preuve d’empathie c’est que nous en manquons nous-mêmes, (expression de notre propre sentiment de culpabilité), signe que nous sommes bloqués dans le mental et coupés de notre vraie nature (sentiment d’unité et d’amour). Il faut alors se recentrer, y compris en se retirant physiquement de la situation afin de se libérer (méditation, défoulement, expression colère, etc.). Lorsque nous avons fait preuve de suffisamment d’empathie envers nous-mêmes, que nous avons accueilli nos émotions et nos besoins, il n’y a plus de colère possible envers l’autre et nous pouvons nous rendre disponibles pour lui donner de l’empathie sans l’accuser.

Appliquer le processus de la CNV : je dis ce que j’observe, ressens, désire.
  1. Observer les faits sans juger ni évaluer : S’en tenir à des observations factuelles, neutres, en essayant de ne pas faire de généralisations, de distorsions, et surtout de ne pas porter d’accusation ni d’émettre de jugement.
  1. Identifier ses sentiments (émotions) dans le respect de ceux de l’autre. Exprimer avec honnêteté ce que nous ressentons sans attribuer à l’autre la responsabilité de nos émotions (sinon attaque). Le principal est d’être « juste », dans l’authenticité de l’émotion, sans hésiter à exprimer sa vulnérabilité. Lorsque nous cherchons à donner de nous-mêmes l’image d’une personne sans failles (peur de perdre l’autorité ou le contrôle), l’autre n’est pas disposé à faire preuve d’empathie et se retranche dans l’ego.
  1. Identifier ses besoins et ceux de l’autre. Attendre avant de formuler nos propres besoins qu’il soit clair pour l’interlocuteur que nous comprenons les siens et reconnaissons leur valeur. Paraphraser ce que nous avons compris (sous la forme interrogative) pour confirmer que nous avons bien reçu son message et lui donner l’opportunité de nous corriger. Attention au ton, il indiquera que nous voulons nous assurer d’avoir compris et non que nous prétendons avoir compris. S’assurer aussi que l’autre a compris nos besoins en lui demandant de reformuler pour vérifier que nous nous sommes clairement exprimés (pas pour contrôler qu’il a bien écouté !).
  1. Formuler sa demande en langage positif, clair et précis. Notre sentiment d’insatisfaction provient souvent du fait que nous avons du mal à identifier précisément ce que nous attendons des autres (et nous voudrions qu’ils le devinent…). Eviter les formulations vagues et ambiguës qui peuvent être perçues comme un jeu oppressif et demander des actes concrets. Attention, la demande ne doit pas être perçue comme une exigence (le refus éventuel doit pouvoir être accueilli avec bienveillance, dans le respect du besoin de l’autre qui l’empêche de dire oui). En formulant nos demandes sur ce mode nous établissons avec l’autre une relation fondée sur la sincérité et l’empathie.
 Le modèle CNV

👉 Pour solliciter la collaboration de l’autre dans la satisfaction d’un besoin :

  1. « Lorsque je vois / j’entends / je sens…
  2. je me sens…
  3. parce que j’ai besoin / j’accorde de l’importance, de la valeur à…,
  4. par conséquent, serais-tu d’accord /voudrais-tu / aimerais-tu… ? »

Exemple :

Besoins à satisfaire : proximité, partage, amour

❌ Stratégie utilisée 1 : Reproches 

« C’est tous les soirs pareil. Tu rentres et tu me dis à peine bonjour pour te jeter sur ce fichu ordinateur. Tu ne m’aimes plus comme avant, on dirait que je n’existe plus pour toi. « 

L’autre se sent accusé. D’autre part, il aura l’impression que ses propres besoins n’ont aucune valeur (il est peut-être stressé par son travail et a besoin de se distraire…voire de fuir les reproches permanents de sa femme…). Ne se sentant pas aimé, il va se retrancher dans l’ego et il y a de fortes chances pour qu’il cherche des prétextes pour accuser à son tour…Elle recherchait la proximité et l’amour (besoin sous-jacent) mais la stratégie qu’elle utilise est inefficace : elle obtient l’éloignement (et le comportement problématique est consolidé) 😢

En changeant SA communication, cette personne a le POUVOIR d’obtenir des résultats différents. 

✅ Stratégie utilisée 2 : en mode CNV

« Lorsque tu rentres et que tu allumes directement ton ordinateur, je me sens triste parce que j’ai besoin de me sentir proche de toi. Alors penses-tu qu’on pourrait trouver une solution pour se ménager un petit moment de détente ensemble à ton retour du travail ? »

 Ici la personne montre qu’elle ne juge pas et qu’elle a entendu le besoin de l’autre (détente) tout en exprimant son propre ressenti (tristesse). L’autre se sentant reconnu et aimé, elle a beaucoup plus de chances, en utilisant cette stratégie bienveillante, d’obtenir sa collaboration ❤️

👉 Pour remercier sans manipuler mais juste pour exprimer notre gratitude:

  1. « Lorsque tu as fait, dit….
  2. j’ai ressenti…
  3. parce que mon besoin de… a été satisfait,
  4. par conséquent je te remercie. »
CONCLUSION :

✔️ Pratiquer la CNV, c’est donc juste faire ce que nous savons naturellement faire (et le susciter en l’autre) en nous connectant à notre vraie nature et en nous affranchissant du conditionnement social. Animés par le désir de contribuer à la vie (embellir notre vie et celle des autres) plutôt que par la peur ou l’obligation, nous sommes alors alignés et cohérents, satisfaits d’être vraiment nous-mêmes, responsables et acteurs de nos choix et de notre vie, tout en faisant du bien aux autres.

✔️ En réalité, la CNV est une technique qui nous apprend progressivement à lâcher prise de l’égo pour découvrir notre vrai SOI, qui est la source de notre paix, notre joie et notre bien-être, dans l’unité avec l’autre.

✔️ Limites : comme toute méthode, la CNV ne doit pas être utilisée à la lettre, de manière rigide. Il faut apprendre à l’utiliser avec souplesse, l’essentiel étant de s’exprimer avec « justesse », de s’autoriser à être soi-même, sans oublier l’humour et l’autodérision… à vrai dire mes armes préférées pour désamorcer beaucoup de conflits 😉

La connexion harmonieuse aux autres (et à soi-même !) est l’un des 8 Repères-santé du programme Mieuxquavant®.

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