Articles·Témoignages de guérison

Michel, sa guérison d’un cancer du foie de stade 4

1.Voudriez-vous vous présenter brièvement ?

Après 44 années de labeur sur la région Dijonnaise, je suis maintenant retraité dans une belle campagne de l’Aveyron où je vis auprès de ma famille, très proche et solidaire.

2. En quelle année avez-vous été diagnostiqué ? Qu’avez-vous ressenti ? 

A l’âge de 63 ans en 2017 et à l’occasion d’une visite médicale de routine, mon médecin traitant a remarqué une perte de poids importante a constaté que j’avais le foie « gras ». Toute une batterie d’examens s’en est suivi (échographie, scanner, IRM, biopsie du foie), pour en conclure que je souffrais d’une tumeur évolutive du foie à un stade très avancé et que mon espérance de vie était d’environ trois mois (selon ce que le médecin a alors confié en a parte à mon épouse). J’étais anéanti par le diagnostic, qui je le savais ne me donnait pas beaucoup de chance de survie…

3. Quels choix thérapeutiques avez vous effectués dans un premier temps et comment votre corps a-t-il réagi ? 

J’ai été suivi par un gastro-entérologue qui m’a prescrit une chimiothérapie par comprimés ; après 15 jours de traitement je me suis retrouvé tordu de douleurs avec 40 de fièvre et j’avais une infection. Dépité, j’ai interrompu de moi-même mon traitement.

4. Quels changements de mode de vie avez-vous alors entrepris ?

J’ai eu la chance de rencontrer par l’intermédiaire de ma fille une thérapeute qui m’a proposé la méthode BELJANSKI à base de plantes (Pao, Rovol, Ginkgo, Real Build) et m’a offert la possibilité de me soigner naturellement avec un protocole très sévère à respecter et surtout un changement alimentaire total auquel elle a ajouté la sophrologie tout en m’expliquant que je devais beaucoup travailler sur moi-même !!!

J’ai accepté ce protocole et je l’ai suivi scrupuleusement. J’avoue que sans le soutien quotidien de ma famille (mon épouse et mes trois enfants), je n’aurais sans doute pas supporté ce changement radical dans mes habitudes. Je souhaite rajouter que les produits Beljanski ont un coût important et ne sont peut être pas à la portée de chacun car il n’existe aucune prise en charge. 

Au niveau alimentaire, j’ai dû supprimer tout sucre, alcool, laitage, viande rouge (j’ai pu consommer de la viande blanche – volaille – après quelques mois de traitement), gluten, café, (mais je pouvais consommer du thé vert). Le matin j’avais droit à un jus de betterave rouge crue avec carotte, concombre gingembre, très efficace pour la régénération du foie. Je mangeais beaucoup de légumes crus ou cuits  (sauf ceux qui sont trop acidifiants) et de la salade (laitue et mâche).

Il fallait vérifier mon PH urinaire tous les matins à l’aide de languettes et je ne devais pas être en dessous de 7 (pour contrôler l’équilibre acide/base car l’acidité est à l’origine de l’inflammation qui est le terreau des cellules cancéreuses).

5. Quels ont été les résultats obtenus ? 

J’étais suivi régulièrement tous les mois par prise de sang car mes AFP marqueurs de cancer étaient au départ à plus de 250 300 unités pour une norme de 7,5… 😱 Aujourd’hui ils sont à 2,5, bien en dessous de la norme, avec un résultat sanguin au top obtenu lors de mes dernières analyses ! 🙏

6. . En quoi pouvez-vous dire que cette « crise » a joué un rôle positif dans votre existence ?

Il faut dire aussi que j’y ai toujours cru et que ma guérison n’est pas « une chance » comme certaines personnes me l’ont dit mais bien le résultat d’un travail au plus profond de moi avec une volonté énorme.

Je n’ai jamais regretté d’avoir fait ce choix, même si j’ai accepté de sacrifier beaucoup de choses pour en arriver à cette guérison. Il faut dire aussi que j’y ai toujours cru et que ma guérison n’est pas « une chance » comme certaines personnes me l’ont dit mais bien le résultat d’un travail au plus profond de moi avec une volonté énorme. Cet épisode de ma vie m’a fait renoncer à quelques mauvaises habitudes et surtout il m’a rendu plus spirituel et m’a donné l’envie de vivre encore plus fort… 🤗

7. A quoi consacrez-vous votre vie aujourd’hui ? 

En tant que retraité j’ai une vie simple, calme ; je suis très bricoleur, je vais à la pêche, je me balade de temps en temps et bien sûr je profite de ma famille.

8. Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à une personne actuellement confrontée au cancer ? 

Aucune maladie n’est insurmontable !

Des conseils ? Je pense que mon rôle est tout simplement de dire qu’aucune maladie n’est insurmontable, je n’aurais jamais pensé être un jour confronté au cancer et mon parcours de guérison prouve que tout est possible. Je veux témoigner du fait que l’on peut s’en sortir avec d’autres alternatives mais aussi et surtout avec de la volonté ; d’ailleurs il a de nombreuses personnes qui ont suivi des méthodes différentes et qui s’en sont sorties elles aussi. Par contre je conseille de rester vigilant dans tout ce que l’on entreprend et de choisir ce qui correspond le mieux à notre état et nos capacités, sans faire de bêtises.

Le témoignage complet de Michel sur la chaîne Youtube « Regenere » de Thierry Casasnovas

Merci à Michel Lambert d’avoir accepté de partager son témoignage si touchant et inspirant, quel beau message d’espoir ! 🙏 🌟

Ayant été assailli de coups de téléphone et de demandes de conseils par email, Michel a dans un premier temps essayé de répondre, puis il s’est rendu compte qu’il prenait trop à coeur la situation des personnes en détresse qui le contactaient et que cela l’affectait beaucoup lorsque certaines d’entre elles échouaient dans leurs tentatives, tous les gens n’étant pas prêts à effectuer les sacrifices qu’il s’est lui-même imposés. Il a depuis décidé de contribuer uniquement à travers des témoignages écrits où filmés retraçant son propre parcours et il ne répond plus aux demandes individuelles, c’est pourquoi il n’a pas souhaité faire figurer son adresse email de contact dans cette interview. Merci de respecter son choix ! 🙏

Par contre, Michel précise qu’il existe des médecins en France qui ont étés formés par Beljanski et qu’en téléphonant à la Boutique Beljanski USA, Mme Beljanski répond en français à toute personne qui souhaite obtenir les coordonnées d’un praticien.

De mon côté, à mesure que je rencontre des personnes exceptionnelles comme Michel qui ont pris en main leur parcours de guérison et sont revenues vers la santé, je constate qu’il y a entre elles un point commun essentiel ; ces personnes ne cherchent pas à imiter qui que ce soit d’autre mais parviennent à suivre leur propre intuition et la voie qu’elles ont choisie, avec discipline, confiance et détermination 😇

⚠️ Les témoignages de cette rubrique relatent des expériences personnelles. Il s’agit d’interviews réalisées « sur parole » et ne donnant bien évidemment lieu à aucune vérification de données d’ordre médical. Ces témoignages ne doivent aucun cas être pris comme exemple sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent. Le but de ce blog est de partager des informations et des expériences et surtout de DONNER ESPOIR. Chacun reste bien évidemment responsable de l’interprétation et de l’usage qu’il en fait. Vos témoignages sont les bienvenus.

Pour en savoir plus sur comment restaurer sa santé globale 👇

Booste ton énergie (2)

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Articles·Thérapies

Face au cancer, relancer les mécanismes d’auto-guérison

▶︎ 2 heures de conférence désormais accessibles librement sur Youtube : 8 repères pour relancer les mécanismes naturels d’auto-guérison, sortir de l’état de choc de l’annonce et revenir vers la santé globale en changeant son mode de vie et de pensée.

Roxana Prenveille est enseignante et coach en développement, elle-même survivante d’un cancer et créatrice du blog Mieuxquavant®

Cette conférence a eu lieu au CESAM (Centre d’Education à la santé des Alpes Maritimes) avec la participation du Dr Michel Lallement, oncologue et auteur de plusieurs ouvrages comme Les clés de l’alimentation santé.

▶︎ Vous découvrirez notamment :

✔️ Le témoignage de guérison de Roxana 5 ans après le diagnostic d’un cancer du sein

✔️ Comment réussir à dépasser le choc de l’« annonce » et devenir progressivement acteur de sa santé

✔️ L’hygiène de vie favorable à la restauration des mécanismes naturels d’auto-guérison résumée en 8 Repères-Santé 

✔️ Le rôle clef de l’auto-sabotage et des bénéfices secondaires de la maladie, et des pistes pour s’en libérer

✔️ Comment une épreuve peut-être transformée en opportunité de construire une plus belle version de soi-même pour être « mieux qu’avant ! »

 

 

Articles·Témoignages de guérison

Delphine, en rémission complète d’un cancer de stade 4b pour son mariage !

Lorsque je demande à Delphine de se présenter, elle répond : « J’ai 45 ans, quatre enfants (un petit gars de 5 ans, une fillette de 8 ans et des jumelles de 12 ans) un mari, trois chats et quatre poules 😋  » La famille, les animaux, la nature…voilà ce qui définit le mieux cette courageuse maman, diagnostiquée d’un cancer alors qu’elle s’apprêtait à mettre au monde son petit dernier et revenue à la vie après son mariage un an et demi plus tard…La famille au complet vit aujourd’hui en région bordelaise où Delphine prend désormais le temps de vivre et de savourer l’instant présent. 

Dans quelles circonstances avez-vous été diagnostiquée ? Qu’avez-vous ressenti ? 

A l’époque de l’annonce de ma maladie, j’étais cadre en région parisienneavec un rythme d’enfer entre le boulot prenant, les enfants et la maison à gérer. Nous n’avions aucune famille ni de vrais amis proches de chez nous, pas de vie en dehors du boulot et de la maison.

En 2013, j’ai perdu ma grand-mère maternelle, un mois après mon grand-père paternel et deux mois plus tard notre voisine de 42 ans, maman de deux petites filles. L’année commençait mal. 

Puis je suis tombée enceinte de mon quatrième enfant.

Cette quatrième grossesse était vraiment une surprise car en 10 ans, nous n’avions jamais réussi à concevoir un enfant sans assistance médicale (ICSI). Nous avions déjà trois enfants, étions cadres tous les deux, débordés et sans famille proche pour nous aider. Et nous voilà avec un bébé surprise… Bonne ou mauvaise surprise…? Nous hésitions.

Nous avons décidé malgré tout de le garder, après deux rendez-vous pour l’avortement. La grossesse s’est plutôt mal passée et je me suis souvent retrouvée aux urgences pour divers problèmes. 

Tout est parti d’un frottis de contrôle. La gynéco, en retraite, me demande de faire une biopsie par courrier suite au frottis, mais de ne pas m’inquiéter. Entre le boulot et la famille à gérer, je suis trop occupée pour y aller. 

En attendant, j’essaie de gérer la grossesse d’un enfant que je ne voulais pas et qui me cause des soucis. 

Entre autres, à 7 mois de grossesse, j’ai attrapé une maladie qui peut causer des malformations au cerveau du bébé.  S’il est contaminé via le placenta, dans le meilleur des cas il sera « juste » sourd, sinon un avortement peut être envisagé. 😰

A 8 mois de grossesse, je fais finalement la biopsie (j’ai un peu de temps, je suis en congés maternité !). La Gynéco qui fait le prélèvement me dit qu’après l’accouchement, il faudra que je m’occupe de moi et que je refasse des examens. « Bien sûr, je n’aurai rien d’autre à faire » pensai-je alors …. Elle savait, mais je n’ai pas compris. Nous sommes en décembre 2013.

Résultat de la biopsie le 24 janvier 2014. Je m’étonne de ne pas avoir les résultats. Je croise un médecin à l’hôpital qui me dit : « On a parlé de votre cas ce matin en réunion. Mais c’est votre Gynéco qui doit vous en parler ». Je ne comprends pas, ou plutôt je ne veux pas comprendre…

Il fait venir ma Gynéco qui m’explique qu’il serait bien que j’accouche le plus rapidement possible et par césarienne pour ne pas abîmer mon col de l’utérus. Mais son discours ne me semble pas clair, je suis obsédée par la césarienne : non je ne veux pas accoucher par césarienne ! Je n’ai pas été « consciente » pour la conception de mon enfant, je veux le mettre au monde. Mon mari « m’engueule » et me demande d’être raisonnable. 

Le lendemain je rappelle, pour confirmer le jour où je suis dispo pour accoucher et je demande : « J’ai un cancer ??? »

« oui ».

Donc le 24 janvier, j’ai un cancer et potentiellement un bébé qui sera sourd et qui nécessitera des soins en plus de mes traitements. 😱😱😱  « Comment va-t-on faire ??? »

Le 27, j’accouche par césarienne d’un enfant dont on attend les résultats du prélèvement de placenta pour savoir s’il a été contaminé ou pas. 

Je ne connais ni la gravité de mon cancer ni l’état de santé mon fils.

Pour relativiser, j’aime bien me dire que ça peut toujours être pire…même si je trouve que cette année-là nous avons été servis, très bien servis. 

Ma description est un peu longue, mais le contexte me semblait important. Alors qu’est-ce que j’ai ressenti, honnêtement je crois que l’accouchement et la santé de mon fils étaient plus importants à ce moment là. Et c’était la continuité d’une année difficile, avec la cerise sur le gâteau !

De plus, nous devions gérer l’annonce de la naissance et l’annonce de mon cancer en même temps donc pas facile, nous n’avions pas le temps… Et c’était tellement décevant que cet événement ne soit pas simplement heureux. 

J’étais persuadée que j’aurai un « petit » stade, une petite opération et hop ce serait fini !

Les médecins ont dû attendre 7 jours après mon accouchement pour pratiquer les premiers examens. Finalement stade 2b, ce serait la grosse artillerie : chimio toutes les semaines, rayons tous les jours puis 3 jours de curiethérapie (radioactivité ).

Et il allait aussi falloir l’annoncer à nos enfants de 3 ans et 7 ans et leur expliquer que ce n’était pas la faute de leur frère.

En un mois, je suis hospitalisée quatre fois après l’accouchement.  

Mais j’ai confiance dans les médecins et les traitements, je suis persuadée que je vais guérir, mon stade ne me semble pas critique, une grippe un peu carabinée c’est tout !

Juillet 2014, traitements finis. Tout va bien, j’ai bien réagi. Plus de traces.

Décembre 2014, les marqueurs remontent. 

27 janvier 2015, mon grand-père maternel meurt pour les 1 an de mon fils. « Y’en a marre, quand est-ce que ça va s’arrêter ?! Qu’est-ce que j’ai fait ??? »

Avril 2015, 3 heures avant de partir en week-end en amoureux, je récupère les résultats du TEP Scan, que j’ouvre dans les toilettes du labo : le cancer s’est déplacé aux poumons. Mes médecins sont en vacances, je reste donc avec ce résultat et ne comprends qu’au bout d’un ou deux jours que le cancer a métastasé et que je suis passée à un stade 4, le plus grave. Ce n’est plus une grippe. J’avais repris mon boulot, je devais arrêter, consacrer le temps qui me restait à mes enfants, à mon mari. Tout s’effondre. Priver mes enfants de maman, ne plus être là la nuit quand ils font un cauchemar, ne pas pouvoir amener mon dernier à la maternelle, plus de vacances en famille, la douleur de mes enfants, de mon mari, de mes parents,  etc.

« La vie va s’arrêter, mais pourquoi ? Qu’est ce que j’ai fait ? »

Je suis dans le couloir de la mort, condamnée, alors que je n’ai rien fait. Aucun avocat ne pourra me sortir de là, tout l’or du monde ne pourrait me sauver et aucune Asso pour plaider ma cause. Et peut être le pire, savoir que je vais mourir mais sans connaître la date. Même les condamnés à mort ont cette chance. Moi pas. Je devrais vivre dans des conditions difficiles (chimio, etc.) avec cette mort qui me suivra et qui pourra à tout moment me tomber dessus. 

Donc non les galères ne s’arrêtent pas encore….ce n’est que le début. Le début de ma nouvelle vie.

Quel protocole vous proposait-on et quels choix thérapeutiques avez vous effectués ?

Cette fois le traitement était un peu différent : 6 mois de chimiothérapie, toutes les semaines « à petites doses » au lieu d’une fois toutes les 3 semaines.

Je ne sais pas encore que j’ai d’autres alternatives, je suis bonne élève, on me dit de faire ça, je fais ça ! 

Quels changements de mode de vie avez-vous entrepris ? 

Premières injections : ça va mal, tout chute et malgré les tentatives des médecins, ça ne remonte pas comme prévu. J’ai l’impression que la fin est encore plus proche que prévue.

IMPOSSIBLE. Je ne peux pas rester à ne rien faire et à attendre que ce cancer me tue. Une amie me passe un tas de livres sur le traitement du cancer par l’alimentation qui semblaient avoir bien marché sur un ami à elle. 

Ça y est j’ai compris. Je lis d’autres livres. Je remets tout mon mode de vie en ordre :

  • Alimentation à base uniquement de fruits / légumes / graines (et un peu de viande)
  • Sport (dès que je me remets des traitements)
  • Acupuncture
  • Suivi psychologique
  • Méditation
  • Elimination du stress, arrêt du travail 

Et pas question de mourir loin de ma famille et de laisser mon homme et mes enfants sans soutien dans cette épreuve. Donc mon mari démissionne et en plein traitement, nous déménageons sur Bordeaux près de nos familles et de nos amis

Mon état de santé ne permet pas de finir la chimio, qui doit être interrompue après seulement 2 mois (au lieu des 6 prévus). On me propose de compléter avec de la radiothérapie. J’ai envie de refuser, je tente, mais finalement j’accepte.

Quels ont été les résultats obtenus ? Depuis combien de temps êtes-vous en rémission ?

Miraculeux : Août 2015, juste avant notre mariage (organisé après 18 ans de vie commune dans la perspective du pire pour protéger mon mari et mes enfants !), après seulement 2 mois de chimio et un rééquilibrage complet de ma vie : plus rien ! Rien de rien ! Je ne crois même pas le radiologue quand il me dit qu’il ne voit plus rien. J’attends confirmation de mon oncologue. Il confirme.

Bientôt 2020, cela fait donc bientôt 5 ans depuis le stade 4b et 6ans depuis le diagnostic initial de cancer. 

Et surtout, je suis en pleine forme, jamais malade. Impossible de savoir que j’ai été malade. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle je ne souhaite pas publier ma photo de face pour cet article : peu de gens connaissent mon histoire, mes enfants voulaient une maman « comme les autres » et donc ne souhaitaient pas que ça se sache. Quant à moi, je souhaite être traitée comme une « valide » et aussi pouvoir laisser les gens raconter leurs malheurs en ma présence sans culpabiliser 😜

En quoi pouvez-vous dire que cette pathologie a joué un rôle positif dans votre existence ?

La maladie m’a ouvert les yeux sur l’essentiel. Ma vie est « mieux qu’avant », elle a un sens ! 

Ma vie d’avant n’avait pas de sens et pourtant sur le papier, j’avais tout : un homme avec qui ça se passait bien, quatre enfants, deux bons boulots, une maison, une famille, des amis. Mais c’était la course continue, le stress du travail qui ne laissait place à rien d’autre, aucun plaisir.

Suite à l’annonce du cancer, j’ai arrêté mon activité de cadre en région parisienne pour me consacrer à ma vie, à l’essentiel, mes enfants, ma famille, mes amis, et nous sommes revenus vivre en région Bordelaise, à nos sources. Nous avons repris une vie sociale, une vie tranquille, libre, pas de stress, beaucoup plus dispo pour les enfants, du temps pour cuisiner, etc. Bref, en vacances tous les jours. Moins de revenus, mais la belle vie !

A quoi consacrez-vous votre vie aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je m’épanouis dans des activités qui me procurent du plaisir et dans la recherche du bien-être. Je suis libre de vivre ma vie à mon rythme.

J’essaie de transmettre à mes enfants tout ce que j’ai appris grâce à la maladie, quelles sont les choses importantes et les choses futiles, ce qui est important pour trouver le bonheur. 

J’ai des projets, je regarde la vie autrement. Elle est là, je suis là pour en profiter, et même quand mes enfants me mettent hors de moi, je me dis que j’ai de la chance de pouvoir « profiter de ce moment » 😅. 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à une personne actuellement confrontée à un cancer de stade avancé ?

J’ai souhaité témoigner car quand j’ai appris que j’étais passée au stade 4b de mon cancer du col de l’utérus, j’ai cherché des témoignages et j’en ai peu trouvé, mais ceux que j’ai trouvés m’ont donné espoir. Et l’espoir fait vivre.

Donc, si à mon tour aujourd’hui je peux aider des malades (ou leurs aidants) a avoir espoir, je serai ravie.

Il me semble important de reconnaître d’abord que ce n’est pas une fatalité (dans certains cas) et qu’on peut agir. Nos conditions de vie aujourd’hui sont de multiples causes de déclenchement.

La peur a été ma meilleure alliée, alors que je la croyais mon ennemie (merci mon psy😉). Elle a été le moteur de ce changement radical de vie.

Il faut y croire, se battre car de toute façon on n’a plus grand chose à perdre, à part une chance de gagner ! 

PS : mon fils va très bien et je l’aime très fort. 

Merci à Delphine pour avoir eu le courage et la générosité de me contacter spontanément pour partager cette histoire unique, à la fois tellement douloureuse et si inspirante, simplement pour donner espoir à d’autres, à toutes ces personnes qui passent peut-être aujourd’hui par les moments les plus difficiles de leur parcours de retour vers la santé et qui, grâce à Delphine et à tous les autres, trouveront peut-être la force de supporter les traitements et les souffrances, avec la certitude confiante qu’une lumière existe au bout du chemin, qu’un « après » est possible, et que cet « après » peut même être « mieuxquavant »…🙏 🌟

💌En cas de nécessité (et sans abuser afin de respecter son intimité et sa tranquillité), vous pouvez entrer en contact avec Delphine par email en cliquant sur le lien suivant : envoyer un email

⚠️ Les témoignages de cette rubrique relatent des expériences personnelles. Il s’agit d’interviews réalisées « sur parole » et ne donnant bien évidemment lieu à aucune vérification de données d’ordre médical. C’est la raison pour laquelle je demande aux personnes qui témoignent de fournir une adresse email de contact qui est publiée en fin d’article. Ces témoignages ne doivent aucun cas être pris comme exemple sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent. Le but de ce blog est de partager des informations et des expériences et surtout de DONNER ESPOIR. Chacun reste bien évidemment responsable de l’interprétation et de l’usage qu’il en fait. Vos témoignages sont les bienvenus.

 

Agenda·Articles·Thérapies

5 ans depuis mon diagnostic initial ! 😊

Comme vous le savez puisque vous suivez ce blog, je suis convaincue que la santé est avant tout un état de bien-être intérieur, qui se manifeste ensuite à l’extérieur. Les soins reçus permettent la rémission, mais la guérison suppose une implication personnelle, une remise en cause profonde de sa propre « posture », autrement dit, des changements de mode de vie et de pensée permettant d’agir sur les causes de la maladie (ce que les anglo-saxons appellent la « lifestyle medicine »).

Pour guérir du cancer, il est impératif de « débrayer le moteur du cancer », pour utiliser l’expression du Dr Caterine Kousmine.

Ce sont ces petits changements quotidiens, ces nouvelles routines santé appliquées, « vécues » jour après jour, qui m’ont permis de retrouver le chemin du bien-être physique et mental et qui font que je me considère depuis un bon bout de temps comme « guérie », même si la médecine officielle n’emploierait pas forcément ce terme…

D’un point de vue strictement médical, la guérison d’un cancer est définie par le temps. On parle de rémission lorsqu’il n’y a plus aucune trace de cancer une fois les traitements terminés. Quant à la guérison, c’est une rémission qui dure et un cancer qui ne récidive pas. On ne peut déclarer une personne officiellement guérie que lorsque se sont écoulées un certain nombre d’années sans récidive (variable selon les pathologies en fonction des cas de récidive observés). Par exemple pour certains cas de cancer du sein, il a été observé des récidives après 27 ans ; on ne peur donc utiliser le mot « guérison » qu’après…27 ans 😂

Le seuil des 5 ans reste cependant la barre officiellement fixée, à partir duquel la rémission est considérée comme consolidée, ou complète, et les médecins sont autorisés à employer (avec prudence) le mot « guérison », pour aider le patient à revenir vers un état confiant et positif, nécessaire au maintien d’une bonne immunité. C’est pourquoi les statistiques se basent sur le fameux « taux de survie à 5 ans ».

Bref, pour en revenir à mon cas, franchir ce seuil des 5 ans représente tout de même une étape importante, que je souhaite marquer en organisant une conférence gratuite de 2 heures, suivie de « questions-réponses » pour partager mon témoignage de « guérison » ainsi que les pistes qui m’ont été les plus utiles sur le chemin du retour vers la santé globale.

Cet événement est co-organisé par le CESAM (Centre d’Education à la Santé des Alpes Maritimes) et se déroulera en présence du Dr Michel Lallement, oncologue et auteur de plusieurs ouvrages, qui a joué un rôle déterminant dans mon parcours et qui répondra aux questions des participants.


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 Il aura lieu à CANNES, le mardi 10 décembre à 18 heures. 

Nous avons tenu à ce que cette conférence soit GRATUITE pour que toutes les personnes qui en ont besoin puissent participer. Cependant, le nombre de places étant limité, il est nécessaire de réserver à l’avance sur le site eventbrite

Merci de nous aider à promouvoir cet événement en faisant suivre cette information aux patients, accompagnants, professionnels de la santé, etc.